Comment s'y prendre, par quoi passer ? Et aussi une bonne nouvelle sur les taux d’intérêts, l'inflation ciblée, la dissolution de l'Assemblée fait chuter la Bourse.
Merci beaucoup sur ces sujets autour de l'investissement en lien avec la durabilité!
Cependant, je pense important de partager mon expérience avec Miimosa :
J'ai investi il y a 2 ans environ en prêtant à plusieurs projets par cette plateforme (agriculture, agritourisme, alimentation pour bébé, méthanisation, etc.) et très peu remboursent leurs mensualités en temps et en heure, quand les sociétés n'ont pas été tout simplement liquidées.
Aucun message envers les personnes comme moi qui ont décidé d'investir une partie de leurs économies dans des projets qui ont du sens.
J'avais anticipé en suivant vos conseils notamment et je ne suis pas en difficulté financière mais pour les personnes qui s'intéressent à ces plateformes : non, nous ne sommes pas sur de la rentabilité, mais sur du don quasiment à coup sûr (ou je n'ai vraiment pas de chance...)
Un message auprès des utilisateurs de ces plateformes pour financer ses projets : faire appel à la solidarité c'est bien, mais un peu de respect envers les personnes convaincues qui essayent de vous soutenir, ce serait bien aussi!
Je vous remercie pour votre newsletter, que je lis avec grand intérêt depuis plusieurs mois.
Toutefois j’aimerais réagir à celle-ci. Je ne suis pas une experte, mais je suis entourée de nombreux agriculteurs dans mon cercle familial et amical. Certains éléments de votre newsletter me semblent participent d’un agribashing assez régulier et constant, que je ne trouve pas mérité.
Lorsque vous parlez de la FNSEA, il faut savoir qu’elle ne représente pas que des très grosses structures, mais de nombreux adhérents du syndicat sont des exploitations familiales, en conventionnel, en bio, élevage, grandes cultures, maraichage, etc.
Vous parlez des grandes exploitations: d’après ce que j’ai pu voir sur le site de l’iNSEE il s’agit d’exploitations de plus de 110 hectares. En grandes cultures, avec les moyens techniques qui existent aujourd’hui, une telle exploitation représente le travail d’une personne - et une exploitation plus petite sera difficilement rentable (cela dépend bien sûr aussi de l’endroit où elle est située, du climat et des terres (en bonnes terres cela sera plus rentable que dans des endroits difficilement cultivables car trop pentus, pierreux, humides, etc.)
Par ailleurs, je vis pourtant en limite de la Beauce, et je peux vous assurer que personne dans mon entourage n’est en monoculture. Ainsi, écrire que presque toutes les grandes exploitations de la FNSEA sont en monoculture me semble une grande exagération, voire un mensonge. En effet, les agriculteurs sont bien conscients de l’intérêt de la rotation des cultures - et n’ont pas grand intérêt à faire de la monoculture (sauf dans certaines régions ou endroits très localisés, en raison de contraintes souvent liées à un climat particulier, à l’humidité de certaines terres, etc.)
Enfin, prétendre que le modèle agricole n’a pas changé depuis 60 ans me parait aussi largement exagéré, et je ne pense pas que vous vous rendiez compte à quel point justement il a changé. D’ailleurs, vous indiquez bien que la France n’est plus en tête des exportations en Europe, ce qui en est une conséquence directe.
Si vous souhaitez vous informer un peu plus là-dessus, je serais ravie de vous mettre en contact avec des agriculteurs qui seront certainement ravis d’échanger sur leurs modèles de production et de faire visiter leurs fermes :)
Bonjour,
Merci beaucoup sur ces sujets autour de l'investissement en lien avec la durabilité!
Cependant, je pense important de partager mon expérience avec Miimosa :
J'ai investi il y a 2 ans environ en prêtant à plusieurs projets par cette plateforme (agriculture, agritourisme, alimentation pour bébé, méthanisation, etc.) et très peu remboursent leurs mensualités en temps et en heure, quand les sociétés n'ont pas été tout simplement liquidées.
Aucun message envers les personnes comme moi qui ont décidé d'investir une partie de leurs économies dans des projets qui ont du sens.
J'avais anticipé en suivant vos conseils notamment et je ne suis pas en difficulté financière mais pour les personnes qui s'intéressent à ces plateformes : non, nous ne sommes pas sur de la rentabilité, mais sur du don quasiment à coup sûr (ou je n'ai vraiment pas de chance...)
Un message auprès des utilisateurs de ces plateformes pour financer ses projets : faire appel à la solidarité c'est bien, mais un peu de respect envers les personnes convaincues qui essayent de vous soutenir, ce serait bien aussi!
Bonjour,
Je vous remercie pour votre newsletter, que je lis avec grand intérêt depuis plusieurs mois.
Toutefois j’aimerais réagir à celle-ci. Je ne suis pas une experte, mais je suis entourée de nombreux agriculteurs dans mon cercle familial et amical. Certains éléments de votre newsletter me semblent participent d’un agribashing assez régulier et constant, que je ne trouve pas mérité.
Lorsque vous parlez de la FNSEA, il faut savoir qu’elle ne représente pas que des très grosses structures, mais de nombreux adhérents du syndicat sont des exploitations familiales, en conventionnel, en bio, élevage, grandes cultures, maraichage, etc.
Vous parlez des grandes exploitations: d’après ce que j’ai pu voir sur le site de l’iNSEE il s’agit d’exploitations de plus de 110 hectares. En grandes cultures, avec les moyens techniques qui existent aujourd’hui, une telle exploitation représente le travail d’une personne - et une exploitation plus petite sera difficilement rentable (cela dépend bien sûr aussi de l’endroit où elle est située, du climat et des terres (en bonnes terres cela sera plus rentable que dans des endroits difficilement cultivables car trop pentus, pierreux, humides, etc.)
Par ailleurs, je vis pourtant en limite de la Beauce, et je peux vous assurer que personne dans mon entourage n’est en monoculture. Ainsi, écrire que presque toutes les grandes exploitations de la FNSEA sont en monoculture me semble une grande exagération, voire un mensonge. En effet, les agriculteurs sont bien conscients de l’intérêt de la rotation des cultures - et n’ont pas grand intérêt à faire de la monoculture (sauf dans certaines régions ou endroits très localisés, en raison de contraintes souvent liées à un climat particulier, à l’humidité de certaines terres, etc.)
Enfin, prétendre que le modèle agricole n’a pas changé depuis 60 ans me parait aussi largement exagéré, et je ne pense pas que vous vous rendiez compte à quel point justement il a changé. D’ailleurs, vous indiquez bien que la France n’est plus en tête des exportations en Europe, ce qui en est une conséquence directe.
Si vous souhaitez vous informer un peu plus là-dessus, je serais ravie de vous mettre en contact avec des agriculteurs qui seront certainement ravis d’échanger sur leurs modèles de production et de faire visiter leurs fermes :)