👊N°37: L’argent fait-il le bonheur… et jusqu’à combien?
Arrêtez de croire à la maxime "l'argent ne fait pas le bonheur". Partage de la valeur en entreprise, luxe en berne, déclaration d’impôts et transparence des salaires.
Sommaire N°37
L’argent fait-il le bonheur… et jusqu’à combien ?
Quel plafond pour le bonheur ?
Pourquoi ce chiffre ?
Que retenir de ces recherches en économie ?
Goodvest et LITA.co, les pubs utiles
🗓️ Les 4 événements de la commu
🐓 À picorer
Les 8 actus qui TE concernent : partage de la valeur en entreprise, luxe en berne, déclaration d’impôts, transparence des salaires, ville inclusive, bad news pour l’immobilier et l’entrepreneuriat…
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Léa Lejeune
🍀 L’argent fait-il le bonheur… et jusqu’à combien ?
Quand un nouveau rapport propose de taxer les riches ou les ultra-riches, on entend de nouvelles voix de journalistes, éditorialistes ou personnalités politiques se prononcer contre. Contre, au nom de la liberté, au nom de la propriété privée ou au nom de l’inefficacité supposée d’une telle mesure. Pourtant, la question reste pertinente : jusqu’à quel point faut-il s’enrichir ? Ne doit-il pas y avoir de limites à l’accumulation du capital ? Y a-t-il un lien entre l’argent que l’on gagne, le patrimoine que l’on acquiert et le bonheur ou bien-être que l’on ressent ?
Les économistes et sociologues s’accordent généralement sur la base : l’argent contribue dans une certaine mesure au bonheur. Le manque d’argent est un facteur de stress important au quotidien, en matière de sécurité physique ou matérielle, comme pour le futur de ses enfants. C’est ce que rappelle le sociologue Denis Colombi dans l’ouvrage Où va l’argent des pauvres ? (Payot). Où il affirme que non, les catégories populaires ne sont pas forcément moins bonnes gestionnaires, le manque d’argent leur fait parfois faire des choix qui paraissent irrationnels aux yeux des plus aisés. Dans le podcast Thune, il cite la psychologue sociale Élizabeth Dunn : les humains ne sont pas très doués pour prédire ce qui va les rendre vraiment heureux. Ils peuvent, par exemple, se précipiter sur l’achat de biens matériels en restant focalisés sur la satisfaction immédiate. Alors que le sentiment de bonheur est plus souvent corrélé avec l’achat d’une expérience ou avec le temps que l’on prend pour anticiper un plaisir comme un voyage.
Pour l’économiste Daniel Kahneman, prix Nobel reconnu pour ses travaux en économie comportementale et biais cognitifs, l’argent fait le bonheur jusqu’à un certain point... En 2010*, il a étudié les 450 000 réponses d’un sondage quotidien posé à un groupe de 1000 Américain.e.s, l’Indice Gallup-Healthways, et en a déduit que oui la pauvreté rend bien malheureux. Elle est corrélée défavorablement aux sentiments de bonheur ou de bien-être ressenti par les individus, et aussi à la façon dont ils se déclarent (in)satisfaits de la vie qu’ils mènent. Cela se voit notamment dans l’accès aux soins. En cas de maladie, la tristesse et l’inquiétude des 10% les plus pauvres augmentent 38% à 70%, d’après l’ouvrage Système 1/Système 2, les deux systèmes de la pensée, écrit avec Amos Tversky. C’est une différence très nette. Pour les plus riches, la maladie n’accroît la tristesse que de 19% à 38%. Parce qu’ils ont les moyens de rendre la vie plus douce, de se faire soigner, de se faire plaisir… même dans ces cas dramatiques.
🤗🤑 Quel plafond pour le bonheur ?
Dans ses travaux, Daniel Kahneman va plus loin : il détermine un seuil à partir duquel les dollars supplémentaires accumulés ne manifestent plus de points de bonheur supplémentaires… Selon lui, le bonheur ne progresse plus à partir de 75 000 dollars de revenus annuels (avant impôts) dans les pays les plus développés. Techniquement, l’augmentation du bien-être expérimenté associé au revenu supérieur est de… zéro $. Bien sûr, gagner plus augmente l’accès aux ressources diverses : on peut alors se payer de plus belles vacances, une plus grande université, des places à l’opéra, etc. Mais ça n’influence pas notre* expérience émotionnelle. En 2010, ce seuil correspondait au fait de faire partie des 20 à 25% des Américain.e.s les mieux payés. Seul change notre niveau de satisfaction, ou de jugement, sur notre vie. Probablement parce que celui-ci est influencé par le regard des autres, les représentations sociales générales et celles du groupe social ou classe sociale que l’on côtoie le plus.
Ce seuil fatidique est confirmé par une étude de quatre économistes de 2018 (Andrew Jebb, Louis Tay, Ed Diener et Shigehiro Oishide) réalisée dans 164 pays sur 1,7 million de personnes. Pour eux, le “revenu à effet émotionnel optimal” est compris entre 60 000 $ et 75 000 $*. Cela correspondrait à peu près à 70 000 euros de revenus annuels en France avant impôts. Pour rappel, selon l’Observatoire des inégalités, les riches sont définis comme celles et ceux qui gagnent le double du revenu médian, soit les 7,1% de la population qui gagnaient plus de 44 076 euros en solo après impôts en 2022.
💰 Pourquoi ce plafonnement du bonheur à 75 000$ ?
La piste avancée est que la grande richesse réduirait la capacité de chacun.e à jouir des petits plaisirs du quotidien. Les chercheurs en économie comportementale l’ont testé en faisant goûter des barres de chocolat à des étudiants de niveaux économiques différents. Et les plus riches aimaient moins le chocolat. (Ils n’ont peut-être pas de goût aussi…)
L’autre piste étudiée est le “paradoxe d’Easterlin”, c’est-à-dire la règle selon laquelle la hausse de revenu n’a qu’un effet temporaire sur le bien-être. Lors d’une hausse soudaine de revenus, on ressent une sorte d’euphorie qui s’estompe avec le temps. Quand on s’habitue à un nouveau niveau de vie, on est gagné.e par une sorte d’ “adaptation hédoniste” : les désirs et attentes augmentent conjointement au revenu. C’est aussi cette adaptation hédoniste qui fait que plus on gagne de l’argent, plus on en dépense… et que des personnes aisées n’arrivent pas à gérer leur budget. (Méfiez-vous donc de cette adaptation hédoniste du porte-monnaie, c’est elle qui vous empêche d’investir…)
Heureusement, une fois le financement des besoins primaires évacués, il existe d’autres facteurs plus essentiels au bonheur, pour les sociologues comme les économistes (oui, eux aussi ont un cœur). Denis Colombi en retient trois : la qualité des relations humaines, le sentiment que la vie a du sens, ainsi que le fait d’avancer en direction de buts de vie importants pour soi.
😎🤓 Que retenir de ces recherches en économie ?
Que pour la grande majorité des gens plus d’argent apporte plus de bonheur. Mais aussi que la croissance n’est pas l’unique critère à prendre en compte… Aujourd’hui, cela paraît évident, pourtant en 2010 les critiques étaient encore rares chez les économistes. Autre leçon, le montant touché n’est pas vraiment lié au travail. Le “bonheur national brut” (BNB) qui prend en compte aussi l’accès à la santé, à l’éducation et l’espérance de vie, complète intelligemment le PIB.
Vouloir taxer les riches ou ultra-riches peut être une question de jalousie, c’est vrai. Mais aussi un moyen de mieux répartir le bonheur entre les membres d’une société.
Taxer les gros revenus et patrimoines, ceux des grands patrons, des stars ou des sportifs de haut niveau aurait du sens économiquement. Tout comme décider de plafonner les salaires à un maximum autour de ces 75 000 dollars annuels. (En tenant compte de l’inflation, le seuil devrait certainement être relevé aujourd’hui). Non seulement cela permettrait de redistribuer plus d’argent aux plus pauvres, mais cela n’enlèverait pas une once de bonheur ressenti aux plus riches… À méditer.
Enfin, nous ne travaillons pas que pour l’argent, ou le travail fait partie des choses qui participent à notre bonheur en soi. D’après l’économiste Roland Paulsen en 2008, 76% des personnes admettent qu’elles continueraient à travailler même si elles n’avaient plus besoin d’argent.
* “High income improves evaluation of life but not emotional well-being”, Daniel Kahneman et Angus Deaton, Proceedings of the National Academy of Science, 2010.
* Je dis “notre” mais évidemment je suis bien au-dessous en tant qu’ex-journaliste professionnelle et créatrice d’entreprise.
*Par respect du contradictoire, je précise qu’une étude à contre-courant de 2021 estime que l’argent fait le bonheur sans aucune limite. Elle a été réalisée par Matt Killingsworth de la Wharton School of Business sur 33 000 employés à qui il était demandé de manière irrégulière de “tracker” leur bonheur à différents moments de la journée. La différence de perception est liée à la façon de définir le bonheur, sur laquelle des générations de philosophes s’écharpent encore.
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🍰 Partage & Capital. Le 24 mai, le gouvernement a présenté un projet de loi malin sur “le partage de la valeur en entreprises”, la transposition d’un accord interprofessionnel signé avec les syndicats en février. À partir de 2025, les entreprises de moins de 50 salarié.e.s seront obligé.es de mettre en place au moins un mécanisme de partage des bénéfices comme la participation, l’intéressement ou une prime. Les entreprises de plus de 50 salarié.e.s devront “mieux prendre en compte les résultats exceptionnels”. 88,5% des employé.e.s d’entreprises de plus de 1000 personnes bénéficiaient d’un tel dispositif jusqu’à présent. Cela permettrait de mieux répartir le capital des entreprises entre les patrons, cadres et tous types de salarié.e.s. Une mesure qui rappelle de loin le “socialisme participatif” rêvé par l’économiste Thomas Piketty.
💎 Le luxe chute (enfin !) Pourquoi enfin ? Parce que les analystes ne cessent de répéter que les actions étaient montées trop haut par rapport à la valeur réellement créée et qu’il y avait trop d’acheteurs.ses. Ainsi, le cours des actions du luxe qui tiraient vers le haut le CAC40 - un peu comme la tech tire vers le haut les indices américains - vient de baisser pour retrouver un niveau un peu plus normal. Jeudi 25 mai, l’action LVMH est descendue au-dessous de 815€ à moins 4%, avant de légèrement remonter. Hermès a chuté de 5% le même jour. Du coup, la fortune de Bernard Arnault a chuté de 10 milliards d’euros en 24 heures. Si la réouverture de la Chine soutient les ventes, l’annonce d’une récession aux États-Unis effraie les client.e.s. Une preuve de plus de la volatilité de la Bourse.
🧗🏽 Déclaration d’impôts. Cette semaine, c’est la déclaration de l’enfer pour les retardataires, donc revoici les liens pour vous aider à remplir la corvée en ligne !
L’an dernier, nous vous avions proposé une sorte d’“escape game” avec nos hacks fiscaux que vous pouvez retrouver ici.
Ou les 8 petits hacks résumés ici sur notre compte Insta.
Notre chère Maëlle Caravaca, CGP référencée sur la plateforme plancash.fr, vous proposait le guide de la déclaration d’impôts l’an dernier. Cette année, elle a mis en ligne sa propre formation 2023.
Aux flippé.e.s de la déclaration d’impôts, nous vous proposons le replay de notre formation avec Vanessa et Maëliza, ex @femmesriches, à 29,90€ ici : “gagner de l’argent avec ses impôts” !
Notre concurrent, la newsletter Snowball propose aussi son “guide (presque) ultime des impôts” bien pratique.
On y ajoute ce pense-bête sur “les 10 erreurs fréquentes à éviter dans ta déclaration”.
🔍 Transparence. Suite à une nouvelle affaire de discrimination salariale, la Cour de cassation autorise les femmes à demander la fiche de paye de leurs collègues masculins de même niveau pour pouvoir comparer les salaires… et demander réparation en cas d’inégalités avérées. C’était une requête de longue date des syndicats qui accompagnaient les plaignantes et cherchaient des preuves. Cela tombe tout juste deux mois après le vote d’un texte de loi européen prônant la transparence des salaires pour plus d’égalité.
🌆 Ville inclusive. Saviez-vous qu’en matière d’urbanisme, il était aussi possible d’élaborer un budget sensible au genre ? Lyon, Rennes, Paris, Nantes, Strasbourg et Pantin.e imaginent des espaces publics avec des jeux autant adaptés aux filles qu’aux garçons, des journées du matrimoine ou des urinoirs enfin pensés pour les femmes et personnes sexisées.
🏚️ Inertie immobilière. En matière d’investissement immobilier, le printemps s’annonce morose. Les prix continuent de baisser dans les deux tiers des plus grandes villes de France, les délais de vente de s’allonger et les banques font toujours les difficiles avant de prêter dans un contexte de taux d’intérêts élevés.
🙈 Femme et entrepreneure ne riment plus. C’est le triste constat du baromètre Bold de Veuve Clicquot publié la semaine dernière après étude de 50 000 avis dans 27 pays. Parmi les femmes interrogées, seulement 16% entreprennent chaque année depuis 2021, contre 27% des hommes l’an dernier. Selon cette étude, près de 2 femmes sur 3 pensent qu’il va être plus dur de trouver des financements… et elles ont hélas raison.
📰🗞️ Revue de presse. On a passé la frontière belge avec cet article dans le magazine féministe local Axelle où on est citées parmi les “femmes qui veulent mettre de l’argent dans nos poches”. Il nous tarde de pouvoir conseiller les Belges aussi. D’ailleurs, si des conseillères en gestion de patrimoine/matrimoine certifiées − wallonnes − se cachent parmi nos lectrices, faites signe pour vous faire référencer sur la plateforme plancash.fr ! Et dans cet article de Cosmopolitan, Léa (bibi) donne des conseils en immobilier comme faire appel à un courtier ou négocier son assurance habitation : “N’attendez pas le Prince charmant pour acheter votre appart’, lancez-vous seule !” Toujours ravies d’apparaître dans les colonnes de la presse féminine ou féministe.
Dessin de Juliette Léveillé.
Merci pour cette édition super intéressante 😊 Le lien vers la formation avec Inès semble désactivé (ça indique que le formulaire est fermé), est-ce qu'on peut toujours accéder au replay à 39,99€? Merci !
Hello, intéressant comme toujours, mais dommage de ne pas préciser que les salaires américains n'ont pas grand chose à voir avec les Français. Certes, ils sont plus élevés, mais en "contrepartie", ils servent aussi à payer ce qu'en France on finance par les impôts, c'est à dire les services publics type écoles, hôpitaux, etc.
(Services qui par ailleurs reviennent beaucoup plus chers aux US puisque ils sont souvent privatisés).
Je vois par exemple ici ( https://business-cool.com/featured/salaire-moyen-etats-unis/
) que le salaire moyen américain est de 74 K$ (donc pas loin du montant théorisé par Kahneman pour "atteindre le bonheur") tandis que le salaire moyen français est de 45K$ /40K€.
Du coup question : si on "traduit" salaires et services publics disponibles, est-ce qu'en France il ne "suffirait" pas d'atteindre un pallier de 45K € pour atteindre le seuil idéal de Kahneman ?