Investir dans le capital-risque, un jeu audacieux mais palpitant

👊💸N°20: Investir dans des entreprises sans passer par la Bourse. Déficit public, #balancetonsalaire, pénurie de jouets et entrepreneuses chanmés.

oct. 19, 2022

Sommaire N°20

Investir en “capital-risque”, un jeu risqué
- Palpitant mais audacieux
- Les règles du jeu
- Comment démarrer la partie ?
- Choose a player 😉, les plateformes par lesquelles passer
Le #challengeinvestissement
Goodvest et LITA. co, les pubs utiles
🗓️ Les 4 événements de la commu
🐓 À picorer :
- Les 7 actus à ne pas manquer : déficit public, #balancetonsalaire et pénurie de jouets. Tatiana Jama et Kelly Massol déchirent.

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Léa

Fâché.e avec la Bourse, sais-tu qu’il existe d’autres moyens d’investir ?

🎯 Loin de la spéculation et des fluctuations de marché… Il est possible d’investir ton argent en direct dans des entreprises dont le projet te botte ou correspond à tes valeurs féministes, écologiques, sociales, innovantes ou avant-gardistes. Voire simplement dans des projets pour lesquels tu crois. Que ce soit pour leur potentiel de développement ou la rentabilité future… Toutes ces entreprises qui ont besoin de financer leurs futurs projets et préfèrent passer par leur communauté pour lever des fonds que par des banques traditionnelles.

Quand on commence à investir, cette méthode paraît souvent inaccessible… Longtemps elle a été réservée à des investisseurs.ses averti.e.s, souvent des personnes qui avaient un gros capital de départ, déjà investi sur les marchés boursiers et une bonne connaissance de l’entrepreneuriat acquise par la pratique. Des personnes réunies dans des clubs de « business angels ». Ce n’est plus le cas depuis 2013, car l’investissement direct dans des entreprises s’est progressivement démocratisé, sous l’impulsion de l’ex-ministre de l’ Économie numérique Fleur Pellerin.

L’idée de cet investissement en direct est de prendre des parts dans des entreprises qui ne sont pas (encore) cotées en Bourse, des entreprises dites « privées » en opposition à ces entreprises dites « publiques » pour espérer un rendement record à terme. Ce mode de financement des entreprises en direct se divise entre deux grandes catégories :

Le « capital-risque » d’abord pour les start-ups ou les entreprises récentes, celles qui comportent le plus gros risque d’échec, mais qui peuvent aussi « surperformer », soi grossir beaucoup plus vite que la moyenne…et permettre aux investisseurs.ses de multiplier leur mise par dix, voire même plus. Il s’agit d’acheter des parts dans leur capital.
Le « capital-investissement » pour des PME à fort potentiel, des entreprises de e-commerce, souvent des sociétés plus anciennes et donc plus stables, dans lesquelles on peut acheter des parts.
Une sorte de prêt à ces sociétés pour les aider à se financer, un peu comme des « obligations ». On peut alors espérer récupérer un petit pourcentage de l’argent investi chaque année…et notre mise quand l’entreprise n’en a plus besoin.

Un jeu palpitant mais audacieux

🎲 Pour bien comprendre le « capital-risque », prenons-le comme un jeu. Un jeu attirant mais super risqué. Un jeu dont il faut connaître les règles avant de commencer la partie…c’est-à-dire miser son argent. Car le capital-risque est une des méthodes d’investissement qui peut rapporter gros, parfois multiplier par 10 son capital de départ, parfois plus ! Mais c’est aussi celle où on peut tout perdre. 🎳D’après l’INSEE, 39% des entreprises font faillite dans les 5 ans qui suivent leur création. Parmi celles qui survivent 21% sont en difficultés. C’est encore plus dans le secteur des nouvelles technologiques, donc autant d’opportunités de perdre son argent. C’est pour cela que la plupart des plateformes conseillent de ne miser que 10% à 15% de son capital.

👻 Alors que faire, flipper ? Non, car cela reste moins risqué que l’investissement en cryptomonnaies par exemple. Réussir avec la Blockchain relève du coup de Poker malin, alors le capital-risque se rapproche plutôt du jeu de stratégie ou de plateau.

Les règles du jeu

♟️ Première action de la joueuse (ou du joueur) : compter ses deniers à investir et placer ses pions dans les entreprises qui lui paraissent les plus stratégiques. Il faut donc se renseigner sur leur modèle économique. Plus elles sont jeunes – « early-stage » dit-on dans le jargon – moins nous disposons d’informations concrètes, et plus notre choix s’appuie sur des projections. On doit se contenter de juger avec les facteurs à disposition :

Le potentiel de marché : c’est-à-dire le nombre de personnes qui pourraient être hypothétiquement clientes de son produit ou son service.
La croissance de ses clientes ou clients réels : ceux qui sont prêts à payer. Et à défaut, celle de sa communauté en ligne. Si cette croissance monte en flèche ou de façon exponentielle (un peu comme la courbe des contaminations par Covid-19 en 2020), alors c’est plutôt bon signe.
Parmi ces clients, il faut regarder le roulement, ceux qui restent et consomment à nouveaux et ceux qui partent. On appelle ça le « churn ».
L’équipe fondatrice : Il s’agit alors de vérifier si elle est composée de personnes compétentes et complémentaires qui travaillent bien ensemble. On peut même examiner le profil des premiers investisseurs.ses. Quand ce sont les cadors de l’écosystème French tech, c’est plutôt bon signe !
En prime, il faut croire au produit ou au service, croire que nous en avons vraiment besoin. C’est bête, humain, parfois irrationnel. Mais on ne prend le risque de s’appauvrir que pour un projet qui ne nous tient pas à cœur. Enfin, il ne faut jamais oublier que le déroulement de la partie reste imprévisible.

⌛ Autre règle majeure, l’argent investi est celui dont on n’a pas besoin à court terme. Il est ainsi bloqué pendant plusieurs années, 7 ans en moyenne. Il sera finalement débloqué dans les cas suivants : une augmentation de capital de la start-up, la revente de l’entreprise à un concurrent, l’entrée en Bourse…Ou bien sa disparition. Dans ce cas, on ne récupérera pas sa mise de départ. Retour à la case départ, emballé c’est pesé.

🎱 Pour les perfectionnistes, on investira dans plusieurs start-ups en même temps afin de construire un portefeuille diversifié avec des petites et des grosses, des solides et des olé-olé, des chics et des abordables, comme une belle stratégie de Monopoly.

Dans tous les cas, on profitera d’un avantage majeur : une réduction fiscale. Ce sera soit le dispositif Madelin IR-PME (jusqu’à 25% de réduction d’impôt), soit les avantages habituels d’un PEA. Au choix. Sortez le joker. 🃏

Alors comment démarrer la partie ?

♠️♥️ Si on a des sommes importantes à investir, au moins 10 000€, on peut rejoindre un club de business angels comme Leica Capital, Femmes Busines Angels…ou tous les autres clubs à majorité masculine. Trop nombreux pour être listés ici.

Si on a quelques centaines d’euros (ou petits milliers) à investir maximum, on se tournera vers une des nombreuses plateformes du domaine. On veillera à surveiller ces deux critères : sa sélectivité dans les entreprises en levées de fonds choisies et le montant des frais prélevés. Certaines choisissent des entreprises éthiques et écolos, d’autres se focalisent sur la rentabilité, d’autres encore sur l’accessibilité.

On gardera aussi en tête que les entreprises qui commercialisent des produits de grandes consommations ont statistiquement plus de chance de se planter que celles qui proposent des services aux entreprises, le fameux « B to B » (« business to business »).

🧚🏻 Choose a player

WiSEED est la plus grosse plateforme française d’investissement dans des entreprises, créée en 2009. Elle recense des projets d’avenir à forte rentabilité : des programmes immobiliers neufs, des entreprises dans la transition énergétique, dans la santé et l’alimentation. Mais peut prendre jusqu’à 20% des gains en cas de sortie positive !
Crowdcube est une des meilleures plateformes européennes d’investissement dans des start-ups, responsables ou pas. Elle se distingue par plusieurs entrées en Bourse et « sorties positives », c’est-à-dire des entreprises revendues à des grands groupes comme EDF, Nestlé, JP Morgan ou encore Europcar.
LITA. co est celle que Plan Cash préfère. Elle permet d’investir dans des entreprises à impact triées sur le volet dans l’agriculture, l’immobilier solidaire, la consommation responsable, les énergies renouvelables et la « tech for good ». Le ticket d’entrée est de 100€. (LITA. co est notre annonceur cette semaine, voir la pub ci-dessous).
We Do Good est une plateforme de financement participatif de projets dans le transport, l’alimentation, les solutions numériques, etc. Elle a pour avantage principal d’accepter les investissements à partir de 10€. Les entreprises qu’elle recense rétribuent les investisseurs sous forme de « royalties », c’est-à-dire en reversant une petite partie de leur chiffre d’affaires quand elles deviennent rentables.
Plus ciblées, les plateformes MiiMOSA et Fermes En ViE (FEVE) proposent d’investir dans des projets agricoles, des fermes de permaculture ou des produits en circuits courts.
Les plateformes Enerfip et Lumo (rachetée par la Société Générale) soutiennent des projets dans la transition énergétique, le solaire, l’éolien, l’hydraulique, la géothermie ou le biogaz. Tentant pour préparer la crise énergétique qui vient.
Et si on voit encore plus grand, la plateforme Caption permet d’acheter ou revendre des actions de start-up qui ont bien grandi sur le marché non coté, les fameuses « licornes ». 🦄 De quoi investir dans les success stories à la Française dès 500€.

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👩🏻‍🏫 Pendant les mois de septembre/octobre, on lance ce challenge investissement, soit 6 semaines pour sauter le pas et commencer à investir. Si tu as manqué le début…

Tu peux rattraper la 1ère étape ici : “comment établir ton plan d’attaque” ?
Ou tu peux rédiger ton plan d’attaque et tes projets de vie sur cet outil.
Si tu ne sais pas encore combien tu peux investir chaque mois, recalcule ton budget avec cet outil.
Tu peux évaluer ta résistance au risque d’un point de vue financier + psycho ici. Ou avec le QCM de l’étape 2 sur le goût du risque ici.
Tu peux comprendre pourquoi et comment investir pour ta retraite.
Tu peux suivre en replay une de nos 4 formations phares pour 39€ : Guide de l’investissement financier 101 par où commencer ? / Investir en Bourse / Faire ses premiers pas dans l’investissement immobilier ici / Investir responsable 🌳.
N’hésite pas à partager ton profil et tes investissements sur les réseaux sociaux avec les hashtags #ceciestuneinvestisseuse #challengeinvestissementplancash, surtout si tu n’es pas expert.e, on se fera un plaisir de les repartager pour inspirer la communauté.

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👑📣 Plan Cash entre dans la Cour des fintech. Ce jeudi vers 16h20, j’interviendrais lors d’une table ronde à France FinTech Evolution 2022, le sommet des entrepreneurs qui construisent la finance de demain, quitte à bien secouer les banques traditionnelles ! Pour échanger sur le thème “y a-t-il un rapport spécifique des femmes à l’épargne ?”, je serais accompagnée de l’excellente Alix de Renty de la banque privée ODDO BHF et Ladies Bank. Inscriptions ici.

🎙️🎧 Save the date, Save the poste de radio plutôt. Ce vendredi à 14h, je serai parmi les invitées de l’émission “Entendez-vous l’éco” en direct sur France Culture, aux côtés de l’autrice Titiou Lecoq (Le couple et l’argent) et de la chercheuse Lucile Peytavin (Le coût de la virilité) pour échanger sur le thème : Ce que le féminisme contemporain fait à la l’économie. Si vous le loupez, on repartagera le lien ici. 😉

📄💸 Apprends à lire ta fiche de paie. Si tu viens de commencer à bosser ou que tu souffres d’une satanée phobie administrative, tu ne t’es peut-être pas encore penché sur les petites lignes de ta fiche de paie. Mais comment ça se lit ce truc ? Comment comprendre les cotisations sociales et patronales, savoir ce qu’il faut déclarer aux impôts et se repérer dans ce labyrinthe de colonnes ? Alors retrouve-nous sur Instagram le jeudi 27 octobre à 19h avec Hawa de @checktapaie pour décrypter ces hiéroglyphes et débusquer les erreurs qui te coûtent de la thune !

👩🏼‍💼La meuf de l’éco. A 39 ans, l’entrepreneuse Tatiana Jama vient de monter Sistafund, le premier gros fonds de “capital-risque” avec pour mission d’apporter plus de financement aux start-ups fondées par des femmes. Déterminée, elle a passé des mois à rassembler le maximum d’entrepreneurs de la French Tech pour lever 100 millions d’euros afin de financer des start-up en “early-stage” (les toutes jeunes) ou en série A (celles qui ont déjà des client.e.s). “Les hommes lèvent 2,3 fois plus de fonds que les femmes, le problème c’est le système”, me confiait-elle en mars 2021 dans Challenges. Car 3% des start-ups fondées par des femmes uniquement arrivaient alors à obtenir des financements…contre 84% de celles fondées uniquement par des hommes. On le répète : l’argent est le nerf de la guerre. C’est lui qui détermine les entreprises qui existeront encore dans les prochaines années. Les arguments en faveur des femmes ne manquent pas : les entreprises sont en moyenne 2,5 fois plus profitables s’il y a une femme à leur tête. Convaincues, la FDJ, BNP Paribas et L’Oréal se sont associées à Sistafund.

Si le sujet tient autant à cœur à Tatiana Jama, c’est parce qu’elle est elle-même entrepreneuse, cofondatrice de Levia.ai, une API de technologies conversationnelles. Soit une sorte de robot grâce auquel les e-commerçants communiquent avec leurs client.e.s ou répondent à leurs questions les plus fréquentes. Dès 2018, Tatiana Jama s’est engagée pour aider les entrepreneuses à lever des fonds. Avec Céline Lazorthes (Leetchi) et Valentine de Lasteyrie (Albingia), elle a monté le collectif Sista chargé de faire connaître le sexisme subi par les fondatrices. Sista s’appuie sur les statistiques pour faire connaître ce “gender gap” et fait preuve de pédagogie auprès des fonds d’investissement. En 2021, Sista fait le buzz sur la toile grâce à une vidéo où des entrepreneurs hommes sont (mal)traités comme les femmes. “Quelle est votre morning routine?”, demande une journaliste à un Xavier Niel et un François-Henri Pinault sciés. L’engagement de Sista a contribué à faire progresser de 9% le nombre d’équipes fondatrices mixtes.

👩🏾‍💼La meuf de l’éco. “Mes cheveux, mon pouvoir”. Sur les Champs-Elysées et dans le métro parisien trônent, depuis 2 semaines, des affiches avec une belle femme noire, ronde…et CEO, le tout pour vendre des produits pour cheveux texturés (ondulés, bouclés, frisés et crépus). Rayonnante mais pas mannequin. Patronne. Une première qui montre à quel point la représentation des femmes a évolué ces dernières années. Kelly Massol, 38 ans et PDG des Secrets de Loly, en est une des actrices. Il y a 13 ans, cette ex-téléconseillère à la Sécu concocte dans sa cuisine des cosmétiques pour les cheveux des femmes aux cheveux texturés, délaissées par les marques traditionnelles de shampoing. Répétant à l’envi que 6 personnes sur 10 dans le monde n’ont pas les cheveux lisses. A cette époque, c’est une des seules à se préoccuper de ces clientes en France, elle doit “éduquer le marché” obsédé par le défrisage. Sans financement externe, la notoriété de sa marque grossit par le bouche-à-oreille jusqu’à la croissance exponentielle : plus de 500% de croissance ces dernières années. Les “vraies” savent la qualité de ses produits. Elle est aujourd’hui leader du marché dans l’Hexagone et courtisée par ses concurrents (17,5 millions d’euros de chiffre d’affaires pour 2022). Franc du collier, elle se félicite de rester l’actionnaire majoritaire de son entreprise, même si elle vient de faire rentrer Quilvest CP au capital. Le Prix des Lionnes 2022 récompense son parcours entrepreneurial.

🥀 Syndrome du grand coquelicot. Ce concept du “tall poppy syndrom”, popularisé en Australie repose sur une comparaison : couper les grands coquelicots du champ pour valoriser l’homogénéité avant tout et éviter qu’aucune tête ne dépasse. Les équipes dans lesquelles il existe encouragent l’auto-censure, la fausse modestie, voire le ressentiment. Cet auto-contrôle permanent, ces remarques fréquentes, conduisent à une plus faible productivité et d’un grand conservatisme. D’après l’étude canadienne “The tallest poppy”, les femmes sont plus touchées : 87% ont eu l’impression qu’on sappait leurs réalisations professionnelles.

💎 Poids lourd. Le Bitcoin polluerait encore plus qu’on ne croit, d’après une nouvelle étude de la revue Nature du 29 septembre. Sa consommation énergétique annuelle serait équivalente à celle d’un pays comme la Suisse ou la Belgique. Cette nouvelle étude prend en compte l’ensemble des dommages infligés au climat par le minage et au social. Résultats : l’impact serait équivalent à celui de l’industrie de la viande de bœuf ou du pétrole brut…pour le plaisir de seulement 4% de la population mondiale. L’ONG Greenpeace a donc dépensé 1 million de dollars dans une campagne de pub anti-Bitcoin. Mais les défenseurs du Bitcoin ripostent rappelant qu’il consomme 60% d’énergie renouvelable. La bataille des chiffres ne fait que commencer.

💰 Découpes et collages. Le gouvernement nous dit qu’il faut couper dans les retraites et dans les indemnisations chômage et pourtant le budget 2023 ne sera pas un budget de rigueur et dépassera les 5% de déficit public. C’est à n’y rien comprendre. Alors qu’est-ce qui va nous coûter un pognon de dingue ? D’abord 16 milliards d’euros construiront un bouclier énergétique pour l’hiver, puis 8 milliards d’euros iront dans les caisses des entreprises en 2 ans, et enfin le Ministère des armées gagnera 3 milliards d’euros. Seule nouveauté réjouissante, le budget du Ministère de l’écologie va grossir de 28%.

🎄🎁 Panique sous le sapin. Le prix des jouets va augmenter pour Noël. En cause, l’augmentation du prix des matières premières comme le bois ou le plastique issu du pétrole, et le coût faramineux du transport. Bein oui, ça coûte cher un voyage en traîneau.

🤜💸🤛 #Balancetonsalaire En Californie, toutes les entreprises de plus de 100 salariés vont bientôt devoir afficher une fourchette de rémunération sur les offres d’emploi. L’Etat emboîte le pas à Washington, New York et au Colorado. Et en France ? La polémique est lancée autour des salaires des ouvriers des raffineries de pétrole de Total manifestant pour une augmentation. Et nous on en a marre des nombreuses entreprises qui postent des annonces d’emploi sans mentionner le salaire. Marre de devoir se débrouiller pour trouver les références comparables et négocier. Marre de faire parfois au doigt mouillé. Car la transparence sur les salaires contribue à l’égalité. D’ailleurs, on vous met à disposition une grille de plusieurs milliers de salaires remplie par nos abonnées pour pouvoir comparer et préparer vos demandes d’augmentation !

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