Où passe l’argent des belles-doches?
💸👊N°25 : Gérer un budget en famille recomposée, comprendre les taux d’intérêt, directeurs et d’usure, plafond d’entrepreneure et “Plan Cash book box”.
Sommaire N°25
Où passe l’argent des belles-doches ?
La famille recomposée, source d’appauvrissement
Quand on aime, on ne compte pas, si ?
Comment répartir l’argent ?
Moniwan, la pub utile
📌 Les mots de l’éco
Les taux directeurs
Les taux d’intérêt
Le taux d’usure
🎁 Les 2 plans cadeaux de Plan Cash
🗓️ Les 3 événements de la commu
🐓 À picorer
Les meufs de l’éco aux Bold Woman Awards
Les 6 actus qui TE concernent : plafond d’entrepreneures, sommeil rémunérateur, l’égalité plus prioritaire, le revenu “décent” minimum, etc.
Annonce d’emploi
Cette semaine, je vous laisse entre les mains d’Anaïs Richardin, notre deuxième pigiste, qui vient de lancer “Belle-doche”, la newsletter dédiée à ces femmes de l’ombre.
Vous êtes + de 12 250 abonné.e.s ici et 46 600 sur Instagram. Si vous aimez Plan Cash, partagez sur Insta, faites suivre le mail à vos ami.e.s pour gagner des récompenses, commentez ci-dessous… Bonne lecture !
Léa
Où passe l’argent des belles-doches ? Gérer un budget en famille recomposée
Parler d’argent dans un couple n'est pas toujours évident. Mais parler d’argent quand on est belle-mère, bonjour la galère. “L’intérêt pour l’argent que peuvent manifester les femmes est interprété comme une jauge négative de leur degré d’attachement, de confiance et d’amour pour l’autre et le couple. C’est un indicateur de leur réticence à laisser leur individualité gentiment de côté au profit du “nous””, regrette Lucile Quillet dans Le prix à payer. Ce qui est vrai dans un couple sans enfant est ô combien plus vrai dans un couple avec un enfant issu d’une précédente union. Oser parler d’argent quand on est belle-mère, faire les comptes, s’interroger sur l’équité de faire 50/50, c’est prendre le risque de passer pour la grincheuse grippe-sous qui n’apprécie pas son ou ses beaux-enfants, alors que tout ce que l’on souhaite, ce sont des bons comptes qui font de bons amants (remarquez, si c’était si simple, ça ferait longtemps que l’appli Tricount serait le ciment du couple).
Alors, faut-il ouvrir grand son portefeuille pour être une bonne belle-mère ? Belles-doches, on vous aide à faire les comptes*.
*Et Anaïs parle en connaissance de cause : à 35 ans, elle s’occupe depuis plusieurs années d’un bel-enfant de 13 ans et demi.
👨👩👦 La famille recomposée, source d’appauvrissement
De la “mise en couple” à la séparation, cela coûte plus cher d’être une femme qu’un homme. Surtout parce que les hommes se constituent un patrimoine (ils payent le prêt de la maison, la voiture etc.) tandis que les femmes pourvoient au bon fonctionnement de la machine bien huilée du ménage en s’acquittant des factures et des courses alimentaires.
La famille recomposée étant dans l’angle mort de la recherche économique et sociologique, il est impossible de savoir si les belles-mères échappent à ce système, ni par quel miracle. Ce qui est certain, en revanche, c’est qu’être beau-parent demande un investissement (variable selon les personnes), que ce soit en temps, en énergie ou en argent.
“Au départ on faisait 50/50 et je ne m’en sortais pas. Sachant qu’il faisait déjà 50/50 avec la maman de sa fille, j’ai donc pris la moitié de sa part. Je ne comprenais pas qu’il y avait un problème, glisse Eléonore, belle-mère d’une fillette de 10 ans. Je me suis rendu compte qu’être belle-mère avait un coût. Maintenant, je me suis désengagée de certaines choses, je ne me vois pas compter les Petits Suisses, mais je ne participe plus au financement des activités sportives.”
Pourtant, compter les pots de yaourt est une vraie question de répartition des dépenses genrée. Dans son dernier essai Le Couple et l’argent, Titiou Lecoq rappelle que les femmes ont tendance à faire beaucoup de petites dépenses, celles du soin et du plaisir quotidien, au détriment souvent des investissements. Imaginez les investissements à côté desquels passent les belles-mères !
Pour Caroline, la question de l’appauvrissement des belles-mères ne se pose même pas. “Cette situation m’appauvrit, c’est sûr. Au-delà des courses, il y a aussi le fait que parce que mon compagnon a de grosses dépenses pour les enfants, et qu’il ne peut pas payer certaines choses, je vais compenser et payer plus que lui”. Propriétaires de leur appartement, le couple a aussi dû viser plus grand pour accueillir les deux enfants. “Je m’endette bien plus que si on n’avait pas été un couple avec enfants.”
Marion, belle-mère d’un enfant de 10 ans et demi, met le doigt sur ce qui fragilise économiquement les femmes au sein du couple : leur sur-investissement. “Au-delà de ce qu’on paye en euros sonnants et trébuchants, il y a la charge mentale, qui est un temps de dingue alloué au foyer [...].Mon conjoint ne se rend pas compte que le fait qu’on se soit mis ensemble l’a déchargé de pleins de choses comme la gestion du quotidien, l’administratif etc. ”
Si le travail domestique était rémunéré, le cabinet de conseil Mackenzie estime qu’il aurait rapporté 292 milliards d’euros en 2010. Réalisé à 72% par des femmes, cela fait 210 milliards d’euros générés par des femmes qui gagnent en moyenne 22% de moins que les hommes. Là encore, on ne sait pas quelle est la part de ce travail réalisé par les belles-mères.
💔 Quand on aime on ne compte pas, si ?
Quand on aime, on compte. C’est de votre fric, et donc un peu de votre liberté aussi, dont il s’agit, et vous avez bien le droit d’imposer vos règles. On se dit que les choses coulent de source, que sous le soleil caressant de l’amour, la pluie ne pointera jamais le bout de son nez. Spoiler alert : ayez toujours un parapluie sur vous.
Avoir une discussion sur l’argent est absolument nécessaire pour éviter de subir une situation qui ne vous conviendrait pas mais que vous encaisseriez pour ne pas faire de vagues. Tenir des comptes permet aussi de ne plus évaluer au doigt mouillé qui paye quoi. “Mon compagnon me disait “je paye trop”, je lui ai prouvé par A+B avec un suivi sur Excel que ce n’était pas vrai”, explique Marion.
Pour Lucile, belle-mère de deux enfants de 10 et 14 ans, participer à la vie de famille en toute équité fut un choix très naturel, qui n’a pas même fait l’objet d’une discussion. “Je participe à notre vie de famille parce qu’on a construit notre vie sur ce modèle-là et que ce soit mes enfants ou pas, ils sont ma famille”. Pourtant, les décisions financières prises par son conjoint avec son ex l’impactent directement. “Il ne s’est pas rendu compte que ce qu’il perdait financièrement, je le perdais moi aussi [...] Peut-être parce qu’on a fait l’erreur dès le départ de ne pas en faire un sujet.”
Pour Caroline, l’argent est un sujet difficile à aborder car elle a “l’impression d’accentuer ce côté marâtre”. Elle se retrouve donc à participer à des dépenses auxquelles elle n’estime pas juste de contribuer, ce qui plombe parfois son moral de belle-daronne. “Pour les vacances et les restaurants on fait 50/50 alors je ne pars pas vraiment en vacances avec eux, par choix financier”.
Certes, la posture de belle-mère complexifie la discussion, mais elle ne doit pas la rendre impossible. Même si, Eléonore le souligne, il peut être “très pénible de devoir avoir ces conversations. À chaque fois qu’on parle d’argent concernant sa fille, le plan sentimental et affectif prend le pas sur l’aspect financier, et c’est lassant de devoir sans cesse justifier notre amour.” On enfonce une porte ouverte, mais ne pas investir financièrement plus que ce à quoi vous êtes prêtes à consentir n’a rien à voir avec l’intérêt et/ou l’amour que vous portez à ses enfants. Surtout quand le système fiscal a été pensé pour la famille nucléaire et que l’investissement financier des belles-mères n’est même pas reconnu par l’administration.
🧐 Comment répartir l’argent pour ne pas se faire blouser ?
1 - Chiffrez une clé de répartition équitable
💸 On ne part pas d’une feuille blanche quand on recompose une famille. Il est nécessaire de savoir ce qui entre et ce qui sort (pension alimentaire et compensatoire, prêts divers souscrits avec l’Ex…) pour convenir d’un modèle de répartition des charges le plus équitable - mais pas forcément égalitaire - possible.
Les plus à l’aise s’attribueront des postes de dépenses : tu payes l’électricité et internet, je paye l’assurance et la taxe d’habitation, pour les courses, on équilibre à la fin du mois. Mais pour celles qui voudraient piloter plus finement leur investissement financier, mettez-vous d’accord sur un ratio qui vous convient : chacun investit une somme proportionnelle à ses revenus, son nombre d’enfants, etc.
C’est l’organisation choisie par Marion, qui tient un tableau Excel. “Pour les charges communes, la nourriture, ou l’électricité etc, on fait au prorata du salaire, on n’exclut pas la part du bel-enfant. Pour les courses alimentaires, on fait ⅔ pour lui et l’enfant, ⅓ pour moi. Chaque année quand on a des augmentations, je recalcule tout.”
Justine, belle-mère d’un enfant de 11 ans, est partie sur le même modèle. “Mon conjoint paye plus de choses parce qu’il gagne mieux sa vie que moi. On a organisé nos dépenses au prorata de nos trains de vie et de nos salaires.” Concernant son bel-enfant, “ce qui est ressorti des discussions, c’est que moi j’étais là pour ‘du plus’ : des cadeaux en plus, je paye un restaurant de temps en temps, mais je ne m’occupe pas de payer pour son éducation, ses activités ou sorties.”
Avec cette clé de répartition, libre à vous de suivre les dépenses sur Tricount et d’équilibrer en conséquence, ou d’ouvrir un compte-joint (surtout en cas d’achat immobilier par exemple), sur lequel vous versez chaque mois une somme fixe sur laquelle vous vous êtes mis d’accord.
2 - Trouvez la modalité de gestion des comptes qui vous convient
💳 Oubliez le compte-joint sans compte individuel. Cela vous amènerait à participer à toutes les dépenses concernant vos beaux-enfants, ce qui n’est pas forcément souhaitable pour votre santé financière, même si vous considérez Dorine et Xavier comme vos propres chérubins.
Ayant déjà connu la rupture, les familles recomposées misent d’ailleurs moins sur la mise en commun de tout. Dans un article sur “le quotidien des familles recomposées” publié en 2009 dans la Revue des politiques sociales et familiales, Pauline Domingo révèle qu’”alors que les familles intactes (sic) privilégient, dans 71% des cas, la ‘mise en commun de la totalité de l’argent et chacun prend ce qui est nécessaire’, cette formule n’est choisie que par 47% des familles recomposées au profit de ‘chacun dispose de son argent’ ou de la ‘mise en commun d’une partie de l’argent, chacun disposant du reste séparément’.”
Si vous optez pour le compte-joint pour les dépenses communes – remboursement du prêt, des courses et autres – la clé de répartition peut être d’une grande aide pour éviter de participer au-delà de vos moyens. Si le compte commun ne vous attire pas, les outils de suivi des dépenses comme Tricount ne sont pas réservés aux colocataires qui voudraient être sûrs que John va bien rembourser la pizza de samedi à Jessica.
3 - Faites attention aux petites dépenses
👛 “C’est important de faire comprendre à l’autre ce que l’on dépense, tout ce qui est petit et qui ne se voit pas, toutes les petites courses qui font une grosse somme : l’alimentaire, le vestimentaire, les petites dépenses de sortie, etc”, estime Marion. Sans faire de comptes d’apothicaire, il est important d’intégrer que le pain au chocolat à la sortie du karaté le jeudi ne pèse peut-être pas lourd dans la balance, mais que toutes ces petites dépenses cumulées, prises sur vos deniers personnels, peuvent vite chiffrer.
Tout comme Lucile Quillet, nous ne voulons plus des dilemmes de l’heterosexualité,
“être la cerbère qui compte ou être la petite chérie. Parler argent ou avoir la paix. Paraître égoïste ou me laisser infantiliser”. Nous aussi nous voulons une autre option : gérer notre argent comme bon nous chante sans que ça mette en péril l’équilibre fragile de la famille recomposée.
4 - Contrat de mariage, testament, couchez noir sur blanc ce qui revient à qui
✍️ Si vous vous engagez à long terme dans l’aventure de la famille recomposée, pensez bien à protéger chaque membre de cette nouvelle famille. Le contrat de mariage peut rompre le charme de la grande communion des âmes pour les romantiques, mais vous serez contente d’avoir anticipé en cas de (nouveau) divorce. En cas d’achat d’un bien immobilier, pensez aux clauses qui vous permettent de prendre des décisions sans entraves et qui assurent que beaux-enfants comme belle-mère récupèrent chacun.e leur part.
Par Anaïs Richardin, autrice et journaliste, à l’origine de la newsletter “Belle-doche”, le rendez-vous bimensuel de celles qui élèvent les enfants des autres.
🏡 Si l’on vous disait qu’il était possible de devenir propriétaire, autrement qu’en investissant des milliers d’euros dans un appart ou une maison, arnaque ou pas ? Moniwan, marque Groupe La Française (une société de gestion, filiale du Crédit Mutuel Nord Europe, donc vraiment pas arnaque) vous aide à repenser votre façon d'investir en devenant propriétaire de parts de SCPI, un doux acronyme pour Société Civile de Placement Immobilier (ici le replay avec Lara Ragons, Ingénieure Patrimoniale).
Selon les professionnels de ce secteur (l’ASPIM pour les intimes), le rendement moyen des SCPI devrait atteindre 4,5%* sur 2022, de quoi générer des rendements potentiels solides sur le long terme, tout en bénéficiant de la stabilité de la pierre sans les contraintes de gestion (le petit plus : les SCPI reversent aux épargnants des loyers qui sont indexés sur l'inflation, ce qui est plutôt une bonne nouvelle par les temps qui courent…). Tout se fait en ligne, mais si vous préférez le contact humain, Moniwan propose aussi un accompagnement personnalisé entièrement gratuit. En plus, jusqu'au 31 décembre, vous profitez d'un remboursement de 3% de votre investissement ! Alors prêt.e.s à devenir une #MoniWoman ?
*Investir comporte des risques, notamment de perte en capital. Prenez-en connaissance.
📌 Les taux directeurs :
C’est le taux d’intérêt auquel la Banque centrale européenne (BCE) prête de l’argent aux banques privées et publiques européennes. Le 27 octobre dernier, elle a augmenté ses taux directeurs au-dessus des attentes. Le plus important, le taux d'intérêt des opérations principales de refinancement, est passé à 2% – contre 0 à 1% en mars 2020 – et pourrait encore augmenter début 2023… C’est donc plus difficile pour les établissements de crédit de créer et prêter de l’argent aux particuliers et entreprises. Alors, pourquoi une telle augmentation ? Les économistes affirment que l’augmentation des taux d’intérêt ralentit mécaniquement l’inflation. D’après Eurostat, elle est ce mois-ci à 10,6% sur la zone euro, et la BCE veut la ramener à 2%.
📌 Les taux d’intérêt :
Le taux d’intérêt est le calcul de la rémunération que votre banque va toucher sur le prêt qu’elle vous accorde. On surveille surtout celui en immobilier. Il varie en fonction de la situation économique, des taux directeurs de la BCE, des politiques des établissements de prêt, mais aussi de votre dossier bancaire : votre revenu, votre situation conjugale, votre gestion budgétaire, votre taux d’endettement, votre âge et votre santé. Plus elle considère que vous être un.e client.e à risque, plus elle va se protéger en optant pour un taux d’intérêt élevé.
Taux d’intérêt sur octobre 2022 (moyennes)
Taux moyen : 2,20% sur 15 ans / 2,35% sur 20 ans / 2,45% sur 25 ans
Meilleur taux : 1,70% sur 15 ans (sont devenus rares) / 1,85% sur 20 ans / 1,95% sur 25 ans
Taux max : 2,90% sur 15 ans / 3,03% sur 20 ans (encore rares) / 3,12% sur 25 ans (encore rares).
📌 Le taux d’usure :
C’est le taux maximal auquel une banque peut prêter de l’argent (afin de protéger la situation financière de l’emprunteur.se). Il est déterminé par la Banque de France en fonction d’une formule déterminée par la loi (taux effectif moyen + ⅓ du taux effectif moyen). C’est le plafond pour le taux annuel effectif global qui comporte donc, en plus du taux d’intérêt, les frais de dossiers et les frais d’assurance et de garantie obligatoires. Son calcul pose 2 problèmes récurrents :
Les calculs sont réalisés avec les chiffres du semestre précédent.
L’assurance emprunteur de la banque est souvent incluse dedans, alors qu’elle tient compte de l’âge, de la santé et des comportements à risque… et peut donc beaucoup varier pour certains individus.
Depuis octobre, le taux d’usure pour un crédit immobilier de 20 ans est de 3,05%, donc bien au-dessus des taux d'intérêt. Il monte même à 3,40% pour les crédits conso… qu’encore une fois, on ne conseille jamais d’utiliser chez Plan Cash. 😬 Le taux de refus des dossiers de prêts bancaires pour les particuliers s’élevait à 23% au troisième trimestre 2022.
🤶🏼🤶🏿 Celles et ceux qui ont commencé leur liste à la Mère Noël ont réclamé des cartes cadeaux pour les formations Plan Cash, afin de gâter copines, collègues, girlfriends et mamans pour Noël. À retrouver ici.
📚 Must read. Envie d’offrir des bouquins sur les femmes, l’argent et l’investissement ? Envie de devenir incollable sur cette forme d’inégalités ? Plan Cash lance sa “box bouquins” pour Noël en partenariat avec la librairie Un livre et une tasse de thé.
🚘🏍️ “Investir dans les parkings”. Plan Cash organise un live Instagram ouvert le 13 décembre avec Alexandre Lacharme, l’expert en la matière et auteur du livre du même nom. En 2013, cet ex-commercial a misé 4 000€ dans une place de parking moto dans le 18ème arrondissement parisien. Depuis, il a acheté – et contracté des emprunts – pour 70 places de parking et quitté son CDI pour vivre de ses revenus passifs. Séduisante, la rentabilité de cet investissement est comprise entre 6% et 11%, d’après MonsieurParking.
👵🏻👵🏿🏥♿ Aidez-vous un enfant en situation de handicap, un frère ou une soeur, ou une personne âgée dépendante au quotidien et/ou dans la gestion de ses finances ? Dans ce cas, comme ⅕ des Français.es, en majorité des femmes, vous êtes peut-être un.e aidant.e patrimonial.e. Mais saviez-vous que vous avez des droits fiscaux ou avantages spécifiques ? Épargne handicap, rente survie, part supplémentaire des impôts, SCI aménagées, aides à domicile défiscalisées ou déconjugalisation de l’AAH, il en existe plein. Venez les découvrir et poser toutes vos questions en Live Insta en direct ce 15 décembre à 19h avec Laëtitia Godin Israël, l’une des CGP référencées sur la plateforme Plan Cash.fr, @aidantpatrimonial sur Insta. Et faites passer le mot à tou.te.s vos ami.e.s concerné.e.s. Pour prendre rdv en direct avec Laëtitia, c’est ici.
👩🏻🎓 👩🏫 Économie pour les nul.le.s. Pour tout capter à Thomas Piketty - l’économiste français le plus connu qui a travaillé sur la répartition des richesses et l’impôt - et vous la péter dans les dîners, retrouvez le live de Plan Cash avec Claire Alet. C’est l’autrice de la bande-dessinée pédagogique Capital & Idéologie avec Benjamin Adam, publiée au Seuil ce mois-ci.
🙋🏻♀️👩🏻🌾🧝🏻♀️ Les 3 meufs de l’éco.
Déterminées, elles ont occupé la scène de l’Olympia ce 1er décembre pour le 50ème anniversaire des Bold Woman Awards qui récompensent les entrepreneures les plus audacieuses. D’abord, Véra Kempf, 32 ans, spécialisée en commerce à l’international et co-fondatrice en 2017 d’une galerie d’art numérique concurrente des grandes maisons physiques : Singulart. Elle expose à l’heure actuelle 10 000 artistes originaires de 150 pays pour 2 à 3 millions de volume d’affaires par mois. Ensuite, Julie Davico-Pahin, 30 ans, présidente de la French Tech Aix-Marseille, qui a cofondé Ombrea avec son père agriculteur. Cette start-up “réchauffement climatique compatible” adapte la quantité de lumière reçue par des plantes en plein champ grâce à une technologie d’IA. Elle fabrique un système d'ombrières aux mouvements télécommandés en fonction des conditions météos. Enfin, l’ex-actrice Gwyneth Paltrow a attiré le reste de l’attention en évoquant la création en 2008 de sa marque Goop (produits de beauté, accessoires et nourriture à son image), aujourd’hui valorisée à 250 millions de dollars.
L’étude qui choque.
🏁🥉Plafond d’entrepreneure. Plus grande est l’entreprise, moins il y a de chance qu’elle soit dirigée par une femme, d’après une étude de BPIFrance Le Lab publiée le 1er décembre. Seul.e.s 12% des dirigeant.e.s de PME de plus de 10 salarié.e.s sont des femmes. C’est très faible comparé à des professions qui se sont féminisées ces dernières années comme médecin ou avocat.e. Les dirigeantes sont à la tête d’entreprises de plus petite taille : 77% comptent moins de 50 salariés. Elles sont tout de même présentes dans tous les secteurs, du BTP à l’industrie. Si la création d’entreprise reste la principale voie d’accès aux postes, beaucoup reprennent des entreprises familiales (27% contre 13% chez les hommes). Pas de bol, 37% de ces dirigeantes portent tout de même seules la charge familiale. Et leurs bourses sont moins pleines : ¼ d’entre elles gagnent moins de 50 000€/an contre seulement 14% des hommes dirigeants de PME.
😴 Sommeil rémunérateur. L’ambition des femmes et leur avancement de carrière seraient fortement influencés par la qualité de leur sommeil, d’après une étude de la revue Sex Roles de l’Université de Washington sur un échantillon de 135 personnes. En cause, un mélange de régulation des hormones plus complexe sans sommeil et des stéréotypes sexistes. Plus les femmes dorment, plus elles aspirent à davantage de responsabilités. Pour les hommes, la pression sociale est si forte que l’ambition perdure, même en cas de grosse fatigue.
🛑 Non prioritaires. La bataille contre les inégalités femmes-hommes faiblit, a alerté le Women’s forum 2022. « Les populations semblent moins mobilisées par la parité », regrette Nadia Caïd, directrice scientifique de l’organisation. Jugée essentielle par 91 % des répondants en 2020, la lutte contre les inégalités de genre n'est plus prioritaire que pour 77 % d'entre eux aujourd'hui. En cause, la guerre en Ukraine, la crise énergétique ou les pénuries alimentaires. Pourtant, depuis la crise du coronavirus les femmes se sont éloignées de l’emploi, elles prennent plus en charge le travail ménager non rémunéré et seulement 45% d’entre elles touchent une retraite dans le monde. Oubliées des champs de bataille, elles sont les premières victimes collatérales des conflits armés.
💸👋 Poches trouées. De quel revenu avons-nous besoin pour vivre décemment en France en 2022 ? 1 634€ pour une personne seule et 3 744€ pour un couple avec 2 enfants, selon l’économiste Pierre Concialdi. D’après ses calculs, le coût du panier de biens et services nécessaires a augmenté plus vite que l’inflation, et se situe nettement au-dessus du salaire minimum et des prévisions de l’Insee. Le budget “vie sociale, culturelle et vacances” est celui qui a le plus augmenté. Ainsi, un tiers des ménages français n’auraient pas de revenus suffisants pour mener la belle vie.
⏰👻 Invisibles. Recopier à l’ordinateur des notes de réunion, compléter un paragraphe d’un imposant rapport d’équipe, passer un coup de fil de 5 minutes à un client… Combien de micro-tâches inutiles et peu valorisées avez-vous acceptées au travail ? Surtout en tant que femmes. Cet article rappelle que pour progresser en entreprise il faut “faire et faire savoir” et savoir dire non.
😎 Matrimoine 2.0. On parle de nous dans Les Echos, rubrique patrimoine, comme l’une des innovations au service de votre argent.
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Capacité à manager une équipe de développeurs.ses spécialisé.e.s
Un oeil aiguisé en UX design est un plus !
Et une passion dévorante pour le projet Plan Cash pour l’éducation et l’indépendance financière des femmes et personnes non binaires 😉
Salaire : à négocier en fonction de l’ancienneté, du titre et de la levée de fonds en cours.
Poste à pourvoir : 1er trimestre 2023.