👊N°77: Elon Musk partout, les femmes nulle part...
Quel entrepreneur est-il vraiment ? D'où viennent ses idées extrêmes ? Et aussi : la suite du #challengeinvestissement, les femmes dans l'éco et toutes les actus argent.
👊 Sommaire N°77:
L’édito de Léa : Musk partout, les femmes nulle part
🌳 La pub utile : Goodvest
📅 Les rendez-vous de la commu
Le #challengeinvestissement de Plan Cash… plus que 2 semaines pour y participer!
🐓 Les 10 actus à picorer : optimisme financier, ouin-ouin de Bernard Arnault, femmes augmentées, 1%, impôts Shein, luxe dans le rouge, Alan cartonne, baisse de l’électricité…
🚀 Vous êtes désormais 30 900 abonné.e.s à nous suivre ici, plus de 87 500 sur Insta et 11 500 sur l’application à Télécharger ici. 📲 L’appli a maintenant des notifications pour chaque nouvelle leçon publiée ou chaque commentaire de la commu reçu et les modules investissement arrivent fin janvier.
Si vous aimez Plan Cash, partagez cette newsletter et nos posts, commentez, likez, et n’oubliez pas : les petites entreprises vivent grâce au bouche à oreille !
🚀 Musk partout, les femmes nulle part
Je n’en peux plus de voir Elon Musk partout. On ne peut plus passer une journée sans apercevoir sa tête de manière intempestive sur nos réseaux sociaux. Quand ce ne sont pas carrément les médias traditionnels qui le portent aux nues ou en une : “grand entrepreneur”, “un innovateur”, “un génie”, “un visionnaire”, “un patron fantasque”. Le président de Tesla est le nouveau chouchou de Donald Trump. Pour ou contre, tout le monde y va de son petit commentaire, comme sur le salut nazi le soir de l’investiture. Au point parfois d’oublier ce que ça révèle des basculements actuels de l’économie et du capitalisme.
📺📰🌐 Tous ces espaces d’expression où on parle de lui sont autant d’occasions d’éluder les femmes ou les voix d’autres minorités dans l’économie. Pour rappel, les femmes ne représentent que 20 % des personnes citées dans la presse économique, d’après les chiffres du GMMP de 2021. Alors que si on tape “Elon Musk” sur Google Actus, plus de 19 millions de pages d’articles apparaissent… D’après l’indice mondial Google Trends, on parle de lui dix fois plus que de Jeff Bezos ou Mark Zuckerberg avec un pic lors du rachat de Twitter en 2022 et un autre quand il a rejoint les rangs de Trump cet été.
Nous, ça fait longtemps qu’on s’exaspère du manque d’infos sur les problèmes posés par ce personnage et sa vision de l’entreprise et du travail. Pourquoi est-il encore pris en exemple par tant de gens, malgré ses convictions clivantes ? Et pourquoi les articles sur lui sont-ils trop élogieux, orientés, surfaits, pour ne pas dire absurdes ?
Entrepreneur touche-à-tout, idéal-type de la Silicon Valley
🤑 Rappelons ses faits d’armes d’abord, si vous le connaissez mal. Elon Musk est à l’heure actuelle l’homme le plus riche du monde, selon le magazine Forbes, avec une fortune estimée à 421 milliards de dollars en janvier 2025. Un homme qui a fait fortune grâce aux différentes entreprises qu’il a construites ou rachetées tout au long de sa carrière.
Il est né en 1971 en Afrique du Sud dans une famille aisée mais désunie. À la naissance, il a déjà quelques cartes en main avec un père ingénieur, promoteur immobilier et exploitant d’une mine d’émeraudes, et une mère mannequin et diététicienne. Après leur divorce, il choisit de vivre chez le premier, mais évoque des violences psychologiques. Geek, fan de science-fiction, il raconte aussi des problèmes relationnels à l’école. Mais en classe et en informatique, c’est bien plus encourageant. Dès 17 ans, il émigre aux États-Unis pour y suivre les développements de la tech. Il obtient une licence de physique et d’économie de l’Université de Pennsylvanie. Accepté en doctorat de physique à Stanford en 1995, il abandonne très vite pour monter sa première entreprise, Zip2, une compagnie de logiciels. La figure classique du “dropout student”, trop génial pour gâcher son potentiel en allant au bout de ses études. En revendant sa boîte au bout de 4 ans, il touche ses premiers 22 millions de dollars. La fusée Musk est lancée. 🚀
💳 En 1999, il monte une banque en ligne nommée X.com qui fusionne pour devenir ensuite Paypal. En 2002, il enchaîne avec SpaceX dont l’objectif ambitieux, presque irréel, est d’aller “coloniser” Mars d’ici 2031. Il se rabat ensuite sur un véhicule plus terre à terre en devenant président de Tesla, en 2008. Plus rien ne lui semble alors impossible. Avec Hyperloop, il souhaite proposer un moyen de transport alternatif, bien plus rapide que le train. En 2016, il monte Neuralink, qui fabrique des implants cérébraux numériques ou interfaces cerveau-ordinateur. Avant de se lancer dans la communication et les réseaux sociaux carrément, avec le rachat de Twitter en 2024.
Un long CV et une grosse fortune qui font d’Elon Musk un homme inégalé. Pour le meilleur et aussi pour le pire. Pour critiquer ses actions récentes, on emploiera ici les mots de Spiderman : “avec un grand pouvoir, vient une grande responsabilité”. 🕷️
Entrepreneur hypocrite et petits arrangements
Certes, Elon Musk dispose d’un quotient intellectuel très élevé - estimé à 155 sur 160 points -, on ne peut donc lui refuser quelques traits de génie. Mais ce n’est pas un entrepreneur si “successful” que ça*… Un storytelling bien troussé cache des contradictions et nuances.
👨🏻🔬👨🏻💻 Premièrement, Elon Musk n’est pas tout à fait l’archétype de l’inventeur génial. Il fait plutôt partie de ceux qui reprennent les idées des autres avec agilité. Prenons l’exemple de Paypal. Elon Musk avait, avant tout, monté X.com en 1999, une pionnière des banques en ligne dont le succès était mitigé. Mais X et Elon rachètent des parts et se rapprochent d’une autre société de fintech montée par Peter Thiel qui deviendra Paypal, le service de paiements de particuliers à particuliers, bientôt prisé sur les sites de e-commerce. Rebelote avec Tesla, le concept de ce constructeur de véhicules électriques a été imaginé par d’autres en 2003. Investisseur, Musk entre à son capital en 2004, puis se hisse au poste de PDG en 2008, en devenant ainsi le visage public.
Deuxièmement, les entreprises d’Elon Musk n’auraient pas récolté autant de succès s’il avait appliqué à la lettre l’idéologie libérale-libertarienne qu’il défend (voir en fin d’article ⬇️). Ses entreprises sont dépendantes des commandes et des subventions de l’État. C’est le cas de SpaceX qui n’aurait pas pu évoluer sans signer des contrats institutionnels avec la NASA, le Pentagone et le NRO, l’agence de renseignement des satellites espions. Longtemps unique acteur sur certains marchés, toujours en position dominante, SpaceX impose ses prix, une petite centaine de millions de dollars supplémentaire pour le lancement de la mission Dragonfly, d’après Challenges. Elle est ainsi devenue la société non cotée la plus valorisée au monde à 350 milliards de dollars, d’après Bloomberg.
🚙 C’est aussi le cas de Tesla qui a bénéficié d’aides fédérales et locales de la Californie pour son développement dans les phases de R&D et les premières ventes. De quoi pointer plusieurs risques de conflits d’intérêts potentiels… L’action de Tesla a carrément bondi de 15 % en novembre, le jour suivant l’élection de Trump. Pourtant les analystes restent inquiets : la moitié des voitures Tesla est fabriquée en Chine, alors que la politique protectionniste de Trump repose sur une forte hausse des droits de douanes avec ce pays, rappelle Challenges. On décèle ici une hypocrisie entre son discours libertarien et son opportunisme côté business. Quand l’argent public vient à lui, là il y est favorable. Selon le New York Times, depuis plus de 10 ans, SpaceX et Tesla ont conclu des contrats d’au moins 15,4 milliards de dollars avec l’administration fédérale.
❌🇺🇸 Cela ne l’empêche pourtant pas d’être vent debout contre les dépenses non-régaliennes de l’État fédéral (Défense, police, Justice) et un certain nombre de services publics. Selon ses souhaits, Donald Trump l’a nommé à la tête du Département de “l’efficacité gouvernementale”, le “DOGE”. Un costume taillé sur mesure avec pour mission de “démanteler la bureaucratie gouvernementale et couper dans les dépenses inutiles” pour un objectif de 2 000 milliards de dollars d’économies d’ici juillet 2026. Il a pris en grippe les agences gouvernementales et souhaite en supprimer les ¾, parmi lesquelles le FBI et le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies. Mais toucher au budget de la NASA, il n’en est pas question. Pourtant, ce n’est pas une fonction strictement régalienne… à moins de souhaiter se défendre contre une attaque des Petits hommes verts.
Un manager brutal
🥊 Troisièmement, son management est brutal, sans empathie. Il ne supporte que les meilleurs éléments, à condition qu’ils partagent aussi sa vision et ses convictions.🚙 Chez Tesla, ça file droit. Le présentéisme est poussé à l’extrême, réclamant 40 heures de présence minimales au bureau, chaque semaine. Il mise sur la technique du “feed-back loop”, un minimum de cadres intermédiaires et une boucle de retours-actions permanente… même si peu osent encore le contredire. Il vénère la prise de risque. Au point que dans l’usine Tesla du Nevada, il a fait enlever les dispositifs de sécurité protégeant les ouvriers sur les chaînes de montage… Une décision qui entraîne un taux d’accidents supérieur de 30 % à la moyenne dans l’industrie automobile. Et bien sûr, il a délocalisé à fond : la moitié des voitures Tesla sont produites en Chine.
📈 Les analystes s’inquiètent sur d’autres points clefs du développement de l’entreprise. L’action a longtemps été perçue comme survalorisée : Tesla vaut 1 220 milliards de dollars en théorie, alors que Toyota qui produit cinq fois plus de véhicules est valorisée cinq fois moins. La concurrence dans l’industrie de l’automobile électrique est si forte que Tesla perd peu à peu son avance technologique basée sur la recharge des batteries. Les prix élevés ont dû être revus à la baisse pour conserver son attractivité et 10% des effectifs mondiaux ont été licenciés. Les accusations de harcèlement moral se multiplient, dont sur le site de Nantes en France, d’après Mediapart. Chez SpaceX, l’enquête d’une agence gouvernementale californienne pointe du doigt une culture d’entreprise basée sur le harcèlement sexuel et la discrimination, alors que le management est poursuivi pour huit licenciements abusifs. C’est encore pire chez X, ex-Twitter, où il a licencié 6 000 personnes, dont la majorité par mail le week-end de son arrivée.
Un mauvais patron de réseau social
✖️📱🐥 Quatrièmement, il est plutôt mauvais en patron de réseau social. Déjà, ça avait mal démarré chez Twitter, renommé X en 2022, avec des tergiversations lors du rachat, suivies des licenciements sur un coup de tête. En manque de personnel, il a réembauché le mois suivant pour que le réseau continue de tourner. Les 1300 employés restants ont dû quitter la Silicon Valley pour le Texas où le siège social a été transféré. Il y a défendu si radicalement la liberté d’expression à l’américaine que les clashs se sont multipliés sur le réseau. Les appels à la haine, au racisme, à la misogynie, ainsi que le cyberharcèlement sont devenus plus fréquents. Mais sa vision du “free speech” est à géométrie variable : il a rétabli le compte de Donald Trump et de conspirationnistes, tout en bannissant ceux de journalistes critiques et d’activistes écolos pistant ses trajets en jets privés. Puis, il a ôté tous les mécanismes de lutte contre les “fake news” mis en place par le fondateur Jack Dorsey.
📉 Autant d’actes qui ont poussé les annonceurs à fuir la plateforme : les revenus publicitaires ont baissé de 85 milliards de dollars environ depuis son arrivée. Seuls 4 % des annonceurs considèrent X comme une plateforme sûre pour les marques, selon Kantar. Même cata en termes d’utilisateurs (335 millions dans le monde), X est en train de se faire dépasser par Threads aux États-Unis, la filiale de Facebook riche de 28 millions d’utilisateurs quotidiens Outre-Atlantique. Il rêve encore de faire de X un “réseau social total” sur le modèle du chinois Wechat. Une application sociale avec laquelle on pourrait aussi payer ses achats… d’où le retour de X comme nom d’entreprise. Mais on n’y croit plus trop. Comme quoi, dans l’industrie des médias et de la communication, avoir des positions radicales n’est pas bon pour le business.
🕹️ C’est sans compter tout le temps qu’il passe à tweeter comme un ado obsessionnel, au lieu de gérer ses entreprises. En octobre, mois qui a précédé l’élection de Trump, il a partagé plus de 3000 messages sur son compte personnel. Des tweets postés de façon impulsive et ultra-suivis (l’algorithme les booste maintenant), au point que l’investisseur soit accusé de manipulations de marché. Il a fait bondir plusieurs fois le cours de la crypto-monnaie à tête de chien, DOGE, dont il est l’un des plus gros détenteurs mondiaux. En 2018 déjà, la SEC, le gendarme de Wall Street, l’avait fait condamner pour manipulation du cours de l’action Tesla en distillant les infos qui l’arrangeait au compte-goutte. Il avait été condamné à une amende de 20 millions de dollars. Même en tant qu’investisseur, son excellence à des limites, tant il refuse de jouer avec les règles légales.
D’où vient la rupture avec les Démocrates ?
Politiquement, Elon Musk a opéré un virage à 180°. Comme tous les présidents de sociétés de tech californiennes, il se présentait d’abord comme un modéré et un électeur démocrate. Il avait soutenu publiquement et financièrement Barack Obama lors de sa campagne et l’avait invité à visiter les locaux de SpaceX. Trois événements ont précipité son ralliement à Trump, dont il n’était pas très fan à l’origine, raconte ce précieux documentaire de TF1 où intervient la journaliste spécialisée Marjorie Paillon.
😷 Le premier basculement date de la pandémie, époque où le gouvernement de Californie l’a obligé à fermer les usines Tesla pendant quelques semaines. Pas question pour Musk, qui les déplace au Texas, plus laxiste sur les conditions sanitaires… avant d’y relocaliser son siège social pour bénéficier d’une fiscalité plus avantageuse. Ensuite, il s’est brouillé avec plusieurs avec dignitaires démocrates, au point d’être écarté du salon de la voiture électrique par Joe Biden. Ce qu’il prend comme un affront.
🏳️🌈 Puis, en 2022 sa fille issue d’un premier mariage Vivian Jenna Wilson fait son coming-out trans. C’en est trop, il la critique ouvertement dans les médias, annonce que “son fils a été tué par le virus woke” et dénonce les Démocrates et progressistes (pour qui sa fille vote) comme “le parti de la division et de la haine”. Cette année-là, il annonce voter républicain pour la première fois. Il y adhère certainement par opportunisme financier pour continuer de toucher les fonds et contrats publics mais aussi par partage des valeurs de l’extrême-droite : le rejet des féministes et des personnes LGBTQIA+, autant que le nationalisme et l’expulsion des étrangers. Un dernier point surprenant, notons qu’ Elon Musk, d’origine sud-africaine avant d’être naturalisé en 2002, a lui-même été en situation irrégulière pendant quelques années. Quand il monte sa toute première société en 1995, il est aux Etats-Unis sous un Visa étudiant seulement.
Une vision de l’économie libertarienne…et martienne
Il défend une vision très spécifique du monde, de l’économie et de l'entreprise. Elon Musk, comme de nombreux entrepreneurs de la tech est libertarien, le fil du libéralisme économique poussé jusqu’au bout.
🗽 Si on revient aux origines théoriques, les penseurs et hommes politiques libertariens s’inspirent des travaux de la philosophe Ayn Rand qui croyait aux vertus de “l’égoïsme rationnel”. Il s’agit de défendre le fait que l’Etat s’en tienne à sa fonction initiale, ses fonctions régaliennes restreintes. L’Etat a pour mission principale le respect des droits humains et de la sécurité des individus, dont le droit à la propriété serait le plus fondamental. Sa pensée individualiste défendait une liberté totale : en gros, je ne contrôlerai la vie de personne et je ne laisserai personne contrôler la mienne. Selon elle, toutes les relations sont libres, même celles contractuelles au sein d’une entreprise. Aujourd’hui, elle nierait toutes les découvertes de la sociologie depuis Pierre Bourdieu, notamment toutes les constructions qui relèvent des acquis, du milieu social et des structures. Dans son univers, l’idéologie du mérite explique la place des individus. En bonne libérale, elle défendait que le problème économique majeur reposait sur “un marché pas assez libre”. Mais Ayn Rand est décédée au début des années 80, d’autres se sont approprié ses pensées, un glissement intellectuel s’est effectué. Dans l’épisode “Trump, Musk, Zuckerberg : une philosophie du libertarisme”, le podcast Le Phil' d’Actu le résume bien. Comment est-on passé de joyeux entrepreneurs californiens progressistes dans les années 2000 (bien que trop libéraux à notre goût)…à la suppression des politiques d’inclusion dans les entreprises de tech.
⛪ Elon Musk, Donald Trump et toute une frange des Républicains prêchent plutôt pour un dérivé des libertaires, le “paléo-libertarianisme”. Et cela permet de mieux comprendre l’ensemble des discours actuels. Cette idéologie théorisée tout d’abord par Murray Rothbard mêle une liberté totale sur le plan économique, le refus de toute intervention de l’Etat, même sur les sujets régaliens, et replace au centre de la société l’Eglise et la famille. Elle repose sur une croyance profonde en l’inégalité innée et sociale des êtres humains : les hommes blancs sont faits pour être dominants, ils sont supérieurs aux femmes et aux personnes noires. De cette théorie prétendument libertaire, découle la restriction de droits individuels, notamment ceux des minorités. Au final, le paléo-libertarianisme colle aux thèses réactionnaires d’extrême-droite.
Vers l’infini et au-delà
Dans le livre Enquête sur Elon Musk, l’homme qui défie la science, Olivier Lascar raconte par le menu la vision du monde de ce gamin introverti, autiste asperger fana de science-fiction, déjà obsédé par la conquête spatiale. Dans ce monde “muskien”, la Terre deviendra progressivement inhabitable. Pas de problème, on peut compter sur le plan B ou “planète B”, ainsi nommée Mars. On pourra s’y rendre à l’aide d’une méga-fusée Starship, produite par Space X. Les satellites Starlink, qui offrent un accès au web venu de l’espace, seront tout aussi efficaces autour de la planète rouge. Sur site, on pourra se déplacer grâce à des véhicules électriques autonomes, dont les voitures Tesla sont la préfiguration. Comme l’atmosphère de Mars manque d’oxygène, il faudra probablement vivre sous terre, dans des cavernes. C’est ici qu’interviendra l’entreprise The Boring Company qui, comme son nom ne l’indique pas, creuse des tunnels. Pour l’instant, Musk rêve surtout de l’utiliser pour améliorer la circulation à Los Angeles et Las Vegas, grâce à une circulation automobile en 3 dimensions.
L’autre pilier de son rêve, c’est l’humain augmenté. Avec sa société xAI, il souhaite concurrencer OpenAI dont il était l’un des cofondateurs, avant de s’enfuir pour divergences d’opinions. Dans un monde futuriste où l’intelligence artificielle sera généralisée, l’humain pourra s’appuyer sur les implants cérébraux pour augmenter son intelligence. Pour l’instant, Neuralink réalise des interfaces hommes-machines en test, dont une puce qui redonne aux tétraplégiques l’usage de leurs membres, ou aux aveugles la vue. Encore un projet fou dans lequel Musk s’estime freiné. L’agence gouvernementale FDA (Food and drug administration) ayant refusé des tests d’implants cérébraux sur des humains. La même FDA menacée de refonte et de coupes budgétaires par le DOGE. #conflitdinterêts
* Disclaimer : nous nous permettons de porter un jugement en le comparant à d'autres entrepreneurs de la tech US du même niveau. Têtes d’affiches ou chevilles ouvrières de leurs boîtes et prototypes, ils sont peut-être (un peu) moins riches, mais plus discrets dans les médias.
Si toi aussi, tu veux ouvrir ta première assurance-vie et investir responsable d’un point de vue écologique et social. Tu peux opter pour une assurance-vie Goodvest, notre partenaire qui exclut les énergies polluantes et le “green washing”.
Cette start-up fintech, assurée par Generali, a ouvert l’assurance-vie la plus responsable du marché depuis 2021. Grâce à sa méthode de sélection des fonds, entreprises et ETF, plus exigeante que les labels, Goodvest évite les énergies fossiles, les mauvais traitements humains, l'industrie de l'armement, du tabac... Et ne construit que des portefeuilles d’actions et d’obligations qui ne dépassent pas les 2° de réchauffement climatique, conformément à l'Accord de Paris. Et dans des thèmes comme la transition énergétique, les forêts ou l’accès à l’eau. C’est la moins exposée aux énergies fossiles, selon Reclaim Finance (2024).
Pour investir en respectant tes valeurs, rendez-vous sur Goodvest.fr et utilise le code “PLANCASH” pour bénéficier de 3 mois de frais gratuits. C’est possible dès 300€ !
Attention : ceci n’est pas du conseil en investissement. Pour vérifier si l’assurance-vie est bien le produit d’investissement qui correspond au mieux à ta situation financière, passe un coup de fil aux conseillers Goodvest.
📅 #Savethedate Plan Cash App. Voici la liste des rendez-vous ouverts à la communauté à ne pas manquer !
💰 Vendredi 7 février, 12h30-13h30 : Le n°5 et dernier live du #challengeinvestissement avec Léa Lejeune (inscription sur l’appli gratuite, voir ci-dessous pour plus d’infos).
Investir dans sa première assurance-vie. Le 11 février à 19h, viens poser toutes tes questions sur l’assurance vie, le placement incontournable qui offre de nombreux avantages fiscaux et successoraux tout en permettant une gestion flexible de ton épargne. Organisé avec notre partenaire Goodvest, inscription gratuite sur l’app.
On ne présente plus le #challengeinvestissement de Plan Cash…
Commencé début janvier, il touche bientôt à la fin des 6 semaines de préparation pour que tu réalises ton tout 1er investissement, si ce n’est pas déjà fait, ou ton 2eme si tu traînes trop… 6 semaines de soutien où on te prend par la main pour pénétrer dans l’univers de la finance...et ne plus dépendre de ton/ta banquier.e ! À la fin du challenge, tu auras…
Remis à plat tes comptes en banque, tes dettes en cours et tes dépenses
Ouvert un support d’investissement (en fonction des besoins de chacun.e)
Mis en place (au moins) un investissement programmé qui se renouvellera automatiquement tous les mois
Auras reçu des réponses concrètes à tes premières questions... et sera indépendant.e pour continuer à investir et apprendre.
Tu peux encore rejoindre le canal dédié dans l’application Plan Cash (gratuit), pour échanger librement avec Léa et Morgane, et poser toutes tes questions… Partager tes encouragements ou tes découragements 😉
🎯 N°1 - Comment entamer 2025 du bon pied ? (...sans te mettre la pression cash)
Fais le bilan / Fixe-toi des objectifs financiers pour 2025 / Prépare le terrain - post Instagram
🎯 N°2 - Résolutions 2025 : Les conseils budget qu’on ne répètera jamais assez !! - post Instagram
🎯 N°3, 4, 5 - Replay des lives Q&A budget, avant d’investir, notions de base, enveloppes d’investissement et PEA, avec Léa dispo en replay sur l’app.
🎯 N°6 - Pourquoi ne tient-on pas nos bonnes résolutions financières ?, et comment faire pour y arriver - 📩 la newsletter.
🎯 N°7 - Non, tu n’as pas besoin d’être (déjà) riche pour investir !
Ou comment investir à partir de seulement 50 ou 100€ par mois - post Instagram.
🎯 N°8 - Nous avons tou.te.s besoin d’un “fuck off fund” ou d’une épargne de précaution, pour atteindre la sécurité financière - reel Instagram.
🎯 N°9 - T’avais quel âge quand t’as compris que l’assurance-vie n’est pas une assurance décès ? Mais une enveloppe pour investir pour ton avenir (avec une déduction fiscale…) - Attention, ce reel Instagram est une collaboration commerciale.
🎯 N°10 - Baisse du livret A au 1er février, que faire de mes économies ? - post Insta
🎯 N°11 - Prochain live le 7 février à 12h30, inscriptions gratuites sur l’app ici. Au programme :
Qu’est-ce qui te bloque ? Pourquoi t’as encore ouvert aucune enveloppe d’investissement alors que tu sais plein de choses maintenant ? On ouvre un PEA en ligne ensemble.
Et vos questions sur les produits et les enveloppes de base : actions, obligations, ETF, DCA, trouple risque-rendement-temps, intérêts composés, assurance-vie, PEA, PER, CTO, SCPI.
🍀 Optimisme financier. “Le moral des ménages s’est redressé” en janvier 2025, après trois mois consécutifs de baisse. Cela veut dire que les Français.es se disent “plus confiants quant à leur situation financière personnelle à venir”, en capacité d’épargner, et moins inquiets concernant l'évolution du chômage, rapporte l’Insee. Une bonne nouvelle dans un contexte où le budget 2025 de l’Etat est toujours débattu à l’Assemblée, sans compter que le chômage a grossit de 3,5% en 2024, d’après le ministère du Travail.
💸 Femmes augmentées. En 2025, les entreprises françaises vont augmenter leurs collaborateur.ice.s de 3,5% (budget médian), selon une étude du cabinet de conseil WTW… Et les salariées devraient être les premières à en bénéficier ! Car une partie de ces augmentations serviront à corriger les écarts de salaire hommes-femmes injustifiés. Un moove utile alors que la directive européenne sur la transparence des salaires va entrer en vigueur.
🎀 Une loi pour améliorer la prise en charge des soins liés au cancer du sein a été entérinée par l’Assemblée nationale ce 28 janvier et va pouvoir entrer en vigueur prochainement. Alors que le reste à charge des patientes est de 1 400€ en moyenne, ce texte prévoit notamment de prendre en charge le renouvellement des prothèses mammaires, du tatouage médical de l'aréole et du mamelon ou de soutiens-gorge adaptés.
🚨💍Rouge luxe. La capitalisation boursière du groupe de luxe Kering, détenu à 42% par la famille Pinault, dégringole… Elle s’élève à 30,5 milliards d’€ aujourd’hui, soit trois fois moins qu’en 2021. Pour surmonter la crise, François-Henri Pinault, le PDG du groupe, a décidé de “vendre les bijoux de famille” : 4 milliards d’€ d’immobilier (dont des immeubles achetés il y a quelques mois seulement) à Paris, New York et Milan, selon La Minute Riches.
😭 Le ouin-ouin de Bernard Arnault. Le patron de LVMH et le plus riche de l’Hexagone a pleuré en conférence de presse sur la hausse d’impôts débattue à l’Assemblée pour lutter contre le déficit de l’Etat, allant même jusqu’à brandir la menace d’une délocalisation. Or il caricature la situation. D’abord, la hausse ne serait pas de 40% pour son groupe. Ensuite, la taxe ne serait que temporaire pour un an et ciblée sur une dizaine de très grands groupes, alors que les impôts sur les sociétés ont baissé de presque 10% sous Macron… Sans compter que la présence de LVMH en France est déjà plus mince qu’il ne le laisse croire : seuls 18,5% des effectifs du groupe sont basés dans nos frontières. Son discours tactique fera-t-il plier le gouvernement et l’Assemblée ?
💰Toujours plus riches. Le nouveau rapport de l’ONG Oxfam sur les inégalités mondiales fait encore débat ! En France, les 1% les plus riches gagnent en 6 jours la même chose que les 50% les plus pauvres en un an. Dans le monde, en 2024, la fortune des milliardaires a augmenté trois fois plus vite qu’en 2023. Enfin, Oxfam prévoit qu’au moins 5 multimilliardaires dépasseront les 1 000 milliards de dollars de fortune dans une décennie. Un monde de plus en plus inégalitaire…
👗💰Impôts XXS. Avec plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires estimé en France, Shein écrase la concurrence… Problème, le géant chinois ne paye que 273 000€ d’impôts en France en 2023, selon L’Informé. Comment est-ce possible ? Les clients de la marque d’ultra-fast fashion passent en réalité leurs commandes auprès de la maison mère, située… en Irlande. Ces transactions sont donc facturées en Irlande, où le taux d’imposition est de 12,5% (contre 25% chez nous). Une technique d’optimisation fiscale ô combien classique dans le e-commerce.
🏭❤️👔 Entrepreneuriat mon amour. Plus d’1,11 million d’entreprises ont été créées en France l’année dernière. Un record annuel, selon l’Insee. Cela représente une hausse de 5,7% par rapport à 2023. Problème : les défaillances d’entreprises ont elles aussi été en forte hausse en 2024, de 16,8% par rapport à 2023, selon la Banque de France. Des conséquences de l’après-pandémie Covid et des entreprises zombies.
👨🏻⚕️⚔️ Alan contre Goliath. Les affaires marchent pour la licorne Alan qui fêtera bientôt ses 10 ans. Elle va gérer l’assurance santé complémentaire des assistants parlementaires, des services du Premier ministre et du ministère de la Transition écologique, pour un total de plus de 50 000 agents couverts, d’après Alternatives Économiques. Ce qui commence à agacer les mutuelles traditionnelles... Certaines lui reprochent de pratiquer un “dumping” tarifaire, c’est-à-dire de vendre à perte pour gagner ces gros contrats, alors qu’elle n’est pas encore rentable.
🤽🏻♀️🏄🏻♀️🚴🏻♀️Sportifs nation ? Quelques mois après les JO de Paris, le budget public alloué aux sports va baisser de 33%. Il n’est pourtant pas très élevé, il pèse actuellement 0,2% du budget total de l'Etat… "La France, une nation de sport ? La réponse du gouvernement est non !", ont réagi de nombreux sportifs français, déçus de ce revirement politique, dans une tribune.
⚡ Facture d’électricité. Elle va EN-FIN baisser ! De 15% dès ce 1er février pour les 20,4 millions de foyers abonnés au tarif bleu d’EDF et les 4 millions d’abonnés à des offres indexées sur ce tarif. Pour les autres, la variation dépendra des fournisseurs.
Quel taf Léa, c'est hyper bien résumé en plus d'être aussi intéressant que flippant.
Je suis très choquée du fait qu'il a très très souvent sa photo en couverture de journaux français...comme Trump ! Les médias font leur publicité même sans acheter !!!