👊La femme qui valait 4,5 Mds, les autres se grattent
N°3 💸: épargne de précaution, crash du Bitcoin et levées de fonds
✍️Édito
Elizabeth Holmes, la femme qui valait 4,5 mds de $
Vous avez dû entendre son histoire. Une des plus folles et palpitantes que la Silicon Valley nous ait jamais donné. Le 4 janvier dernier, s’est clôturé le procès d’Elizabeth Holmes, la patronne iconique de Theranos, une start-up de santé chargée de révolutionner les examens médicaux. 👩🏼💻💊
Si vous avez manqué le début…
Theranos avait imaginé une machine presque magique, qui réalisait des analyses de sang en un temps éclair – et sans piqûre ! 💉 – en prélevant une goutte de sang au bout du doigt. Une idée apparue dans l’imagination de la fondatrice lors d’un voyage à Singapour pendant l’épidémie de Sras en 2008. Un rêve séduisant pour le grand public. L’appareil pouvait même réaliser 200 tests d’un coup et offrir d’importantes économies dans un pays où la santé coûte un bras. De quoi lever plus de 700 millions de dollars en 7 ans auprès d’investisseurs de renom, dont le magnat de la presse Rupert Murdoch (le patriarche qui a inspiré la série Succession) et celui de la tech Larry Ellison. En 2015, Theranos est même valorisée à 9 milliards de dollars…
👩🏼⚕️⚕️Quand les start-uppeuses peinent à lever des tickets modestes en France, Elizabeth Holmes bat des records. Mieux encore, elle fascine la presse économique autant que les femmes entrepreneures en recherche de « role model ». Élève brillante en chimie-ingénierie à l’Université de Stanford, elle a lâché ses études en première année pour monter sa start-up. Typique San Francisco. Jolie blonde charismatique, issue d’une famille bourgeoise, elle s’habille en uniforme noir, tailleur et col roulé noir, à l’image de son idole Steve Jobs. Elle débauche d’ailleurs des cadres d’Apple à la pelle et prend une voix plus grave pour asseoir son autorité. Elle fait même la une de Forbes sous le titre « la plus riche self-made woman des États-Unis ». On y apprend que gamine elle annonçait « je veux être millionnaire. (…) Le Président m’épousera parce que j’aurais un million de dollars ».
La polémique…
En septembre dernier, s’est ouvert son procès pour fraude et mise en danger de la vie d’autrui. J’ai tilté, choquée par le billet d’une consœur économiste et féministe. Elle s’inquiétait que l’« on prenne une femme pour exutoire » des dérives de la Silicon Valley dont le mantra demeure « fake it until you make it », soit « faites semblant en attendant de réussir ». La même racontait regarder avec sa mère les interventions d’Elizabeth Holmes « ébahies » et « fières », rappelant que ce n’est « pas la première cheffe d’entreprise de la Silicon Valley à ne pas avoir tenu promesse à ses investisseurs ». Elle s’inquiétait de voir la jeune femme de 37 ans « sur le banc des accusés un mois après avoir accouché ». Comme si le sexisme était là la question.
Il est clair qu’on est toujours plus exigeants avec les femmes qu’elles réussissent ou échouent. Pourtant, c’est à côté de la plaque car Elizabeth Holmes a mis en danger la vie d’autrui avec ses erreurs de diagnostics. Bien sûr, je trouve que la dénonciation des « girl boss » aux pratiques managériales toxiques ou simplement imparfaites est très forte en ce moment. Qu’elle dérive en une forme de semi-«cancel culture», au lieu de permettre aux entrepreneures et managers de se remettre en question et de faire évoluer leurs pratiques. Mais ce n’était pas la question ici.
On rembobine…
🕵🏻♀️ Alors j’ai tout repris. Bad blood, l’enquête de John Carreyrou, journaliste au Wall Street Journal, dévorée en 2019 tant elle se lit comme un polar économique. (Elle a été publiée en Français chez Larousse !) Son investigation repose sur une centaine d’entretiens, des mails et archives et a permis l’ouverture d’une enquête du parquet financier. Il y raconte les machines bourrées de bugs, les problèmes de dilution des gouttes de sang, les échecs de transmissions des informations quand la connexion cellulaire était trop faible. Il rappelle l’abandon du contrat avec le laboratoire Pfizer, les patientes indiquées enceintes - à tort - ou les taux de cholestérol mal mesurés. Et les diagnostics de cancers erronés. Les ingénieurs en interne ont repéré les problèmes et ne cessent de prévenir la direction. Sans réaction. En décembre, j’ai écouté le podcast L’Heure du Monde 🎧 qui raconte les enjeux économiques du procès, lu des dizaines d’articles. Son management brutal est aussi pointé du doigt, comme les comptes de l’entreprise qui n’ont pas été certifiés pendant 5 ans. Elle a même caché sa relation de couple avec son vice-directeur exécutif, Ramesh Balwani, à l’ensemble du conseil d’administration.
Au procès, tous les témoignages et messages confirment qu’elle savait et a choisi d’ignorer les alertes. Elizabeth Holmes s’entête, nie ses responsabilités, met la faute sur le dos de son ex qu’elle accuse d’emprise, bien que les textos lus à l’audience montrent que c’est elle qui prenait les décisions. Une enquête insiste même sur ses « tendances sociopathes » : les mensonges à répétition, la manipulation, l’absence d’empathie pour les patients usagers de Theranos. Le verdict est tombé : elle a été reconnue coupable de 4 des chefs d’accusation dont « complot en vue de commettre une fraude contre les investisseurs » et 3 accusations de fraudes électroniques.
Il ne s’agit pas ici d’être plus critique avec les femmes qu’avec les hommes, tant nous savons les bâtons dans les roues qu’elles ont reçues. Dans l’univers start-up, le système des levées de fonds sur projet et bagout - plutôt que sur pièce – conduit à ce genre d’affaires. Et ce peu importe le genre. Les investisseurs ne font pas toujours le travail de vérification, il faut changer ça. Rappelez-vous l’autre histoire folle, celle du fondateur de WeWork, Adam Neumann, un gourou de la tech, condensé de suffisance et de démagogie. (Son histoire digne d’une série télé est contée dans le podcast 🎧 We crashed de Wondery. Sortez le casque et le pop corn 🍿). Ces levées de fonds à gogo participent d’un système global à corriger. Nous ne voulons pas promouvoir les femmes pour qu’elles fassent les mêmes ou pires erreurs que leurs collègues masculins. Mais nous voulons qu’elles aient accès à l’argent de la tech pour apporter d’autres projets délaissés par les hommes, d’autres points de vue, d’autres façons de faire et des services adaptés à tou.te.s. Nous voulons l’égalité des chances et des opportunités réelles pour les fondatrices et peut-être un peu plus d’empathie et d’honnêteté aux plus hauts sommets. Take the money and change it.
Le conseil 🐷💸
Investir ok, comment faire pour ne pas tout perdre?
L’une des premières fondations de l’investissement c’est de comprendre d’abord le montant…qu’il ne faut pas investir. C’est cette fameuse « épargne de précaution » dont parlent toutes les méthodes de budgétisation, aussi connue sous le nom de « fonds d’urgence ». Il s’agit de l’épargne minimum nécessaire pour faire face aux aléas de l’économie et de la vie privée. Elle doit être disponible à tout moment et stockée sans frais, sur un livret A ou un second compte courant.
Aux États-Unis où les frais de santé très onéreux sont à la charge de chacun, l’indemnité chômage quasi-inexistante, les experts financiers conseillent de réserver entre 3 à 6 mois de salaire sur ce livret. En France, on estime que le montant idéal est autour de 3 mois de revenus pour une personne qui vit seule. Cette somme permet de tenir le temps que le chômage se déclenche. Et lorsqu’on touche enfin ses allocations Pôle emploi, elle complète la perte de 40% de pouvoir d’achat. Je conseillerais même à celles qui travaillent dans un secteur qui recrute peu de le gonfler à 6 mois. Un indice, ce sont les professions comme artiste du spectacle vivant, gérant de boîte de nuit, pilotes d’avion, employé.e.s de banque, secrétaires…ou journalistes.
Ça j’avoue, c’est la partie facile pour nous. Car les chercheurs en économie comportementale s’accordent tous : les femmes sont plus averses au risque que les hommes. Elles gardent leur argent durement gagné près d’elles. Ce comportement acquis socialement explique en partie pourquoi elles investissement moins que ces messieurs jusqu’alors.
Comment construire son épargne de précaution ?
🐿️ Dans une bourse idéale, l’épargne de précaution devrait se remplir dès votre premier emploi, en versant 10% de vos premiers salaires de côté, y ajoutant les primes de fin d’année et en saupoudrant par les rentrées d’argent exceptionnelles. (On va revoir les méthodes budgétaires ensemble, mais si tu trépignes d’envie de calculer ton budget 2022, tu peux suivre @monbudgetbento sur Instagram). Cette épargne – qu’il faut toujours recharger – dépanne en cas de gros pépins : la chaudière qui tombe en panne, le vol de l’ordinateur, les frais de copropriété qui explosent pour cause de travaux, etc.
Rappel au risque de sermonner les plus cigales d’entre nous, l’épargne de précaution ne sert jamais à se la couler douce. C’est plutôt une bouée de sauvetage. On ne la dépense pas pour se payer un voyage ou craquer pendant les soldes ! 🛍️ Je vous vois venir… C’est donc cette épargne qui vous permettra de ne pas aller frapper à la porte de vos parents penaud.e si vous avez besoin de 2000 euros ou de dépendre de votre conjoint.e relou. 👛 C’est seulement une fois ce fonds constitué que l’on peut imaginer un fonds d’épargne « plaisir » pour financer son voyage au Mexique ou s’offrir le sac à mains YSL tant espéré. Ou bien le Graal, investir dans des placements financiers à moyen ou long terme.
Pourquoi est-elle indispensable ?
Non, on ne peut pas se passer d’elle pour investir. Car pour investir en Bourse, en assurance-vie, en cryptos, dans des start-up, il faut être prêt.e à perdre une grosse partie de sa mise. Pffiou, envolée, disparue en cas de fluctuations du marché. Il faut aussi se préparer mentalement à la laisser dormir ou fructifier pendant 4, 5, 6 ou 7 longues années, sans pouvoir la débloquer. Traitez-moi de tue-le rêve, d’instit’ sévère, j’énonce les faits. Ce qui est beau c’est qu’une fois ce fonds constitué, que faire du reste vous appartient…
À picorer
👩🏻🏫 Le mot de l’éco : les actifs. Ce sont les éléments du patrimoine – ou du matrimoine 😉 – ayant une valeur économique positive que l’on contrôle et dont on attend un avantage économique dans le futur, une rétribution ou une plus-value par exemple. C’est aussi un synonyme d’investissements. D’ailleurs, je lis souvent le terme d’investissement à tort : mettre de l’argent dans un crowdfunding, n’est la plupart du temps pas un investissement mais un don. On n’obtiendra pas de rétribution financière en retour.
🙋🏻La meuf de la semaine. Ce mois-ci, la journaliste Sylvie Pierre-Brossolette, 67 ans, prend la tête du nouveau Haut Conseil à l’égalité femmes-hommes. Composée de 50 expert.e.s de la société civile, cette instance est chargée de lutter contre le sexisme et de critiquer la politique du gouvernement en matière de droits des femmes dans des rapports. Ex-journaliste politique à L’Express, au Figaro magazine et au Point, SPB a été membre du cabinet de Françoise Giroud, la première secrétaire d’État à la Condition féminine de 1974 à 1976, et membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA).
👑Dior l’adore. Il ne fallait pas louper le couronnement de Léna Mahfouf, aka Léna Situations, désignée « influenceuse la plus puissante du monde de l’année 2021 » à seulement 24 ans. D’après l’algorithme Launchmetrics, elle aurait généré un « media impact value » (MIV) de 4,7 millions de dollars pour la marque Dior. Un beau retour sur investissement pour la marque de luxe.
🗄️🛒L’œil sur l’étiquette. Dès le 3 janvier, Ikea a annoncé une triste nouvelle pour les amateurs de mobiliers suédois. Le tarif de la bibliothèque Billy va augmenter de 9% cette année. En cause, la hausse des prix des matériaux (+31% pour le bois en 2021, + 41% pour l’aluminium et une pénurie) et des soucis d’approvisionnement. Ça ne devrait pas non plus s’améliorer pour ses concurrents, dont Made.com qui nous faisait déjà attendre 6 semaines pour livrer une commode. Et si on investissait dans du mobilier ancien, pièces rares ou seconde main ? (C’était le message de la fille de brocanteurs, soutien du lobby des antiquaires 😉).
📈Bitcoin cryptique. C’est à n’y rien comprendre. D’un côté, le Bitcoin et l’Ethereum, déjà en baisse, ont chuté d’un coup le 6 janvier. La Fed, la banque centrale américaine, a prévenu qu’elle allait bientôt relever ses taux directeurs pour lutter contre l’inflation record. Ça les marchés n’aiment pas. Les investisseurs préfèrent alors revendre leurs actifs les plus risqués – dont les cryptos – pour placer leurs sous dans des actifs plus stables, comme l’or ou les obligations souveraines. Et ça fait effet boule de neige… ❄️ Mais les experts ne sont pas inquiets car le Bitcoin traverse régulièrement des cycles de hausses et baisses. En ce moment, on parle de « marché baissier » ou « bear market », comme un ours qui hiberne. 🐻 Mais ça commence à être le bon moment pour investir. On en reparle dans le N°6 de Plan Cash, le guide d’investissement pour les crypto-débutant.e.s.
🤑De l’autre, la banque d’affaires Goldman Sachs parie toujours sur la reine de la blockchain. Dans une note publiée le même jour, elle prévient que le Bitcoin devrait finir par voler la vedette à l’or en matière de « valeur refuge » et atteindre 100 000 dollars d’ici 5 ans. Le Bitcoin représente déjà 20% des « réserves de valeur » sur le marché.*
*Si ces notions ne sont pas claires pour vous, laissez-moi un commentaire en bas de cette page et j’explique tout dans la prochaine newsletter ! 🔎
😱« Don’t panic sell ». Vous avez commencé à investir dans les crypto-monnaies et le Bitcoin fin 2021 ? Comme moi et toutes les petites malignes, vous avez parié sur la première baisse pensant que c’était le bon moment pour se lancer… Eh bien nos « coins » ont déjà perdu de la valeur et cette courbe descendante à pic fait peur. Alors on se serre les coudes. Comme le dit si bien @la_mineuse_ dans le groupe Discord crypto-féministe qu’elle vient d’ouvrir : « personne ne panique et surtout personne ne panic sell ! On reste forte et on tient. On vise le long terme et l’accumulation always ». Mieux, si on a encore un peu de liquidité, on réinvestit progressivement.
🌪️🌳Not so green economy. Un projet de loi de la Commission européenne prévoit d’inscrire les investissements dans les centrales nucléaires et gazières parmi les énergies « considérées comme vertueuses pour l’environnement ». Ce système de classification vise à orienter les investissements vers de la finance durable et contribuer à la neutralité carbone de l’Union européenne en 2050. On marche sur la tête.
🏠Une maison à soi. En 2021, le marché immobilier a connu une hausse importante en France dans toutes les régions, même si on note une ruée vers l’Ouest. D’après le baromètre Century 21, les maisons se sont vendues en moyenne 267 500 euros, soit une hausse de 7,7% par rapport à 2020. C’est le prix d’un petit 2 pièces parisien. Une conséquence du boom du télétravail, de l’attrait des résidences secondaires (les métropoles sont de moins en moins demandées) et des faibles taux d’intérêts. Effet pervers, l’accès à la propriété est de plus en plus dur pour les plus pauvres.
✊🏼✊🏾✊🏿Prenons la thune. D’après 3 études publiées ces derniers jours, les augmentations salariales générales devraient atteindre 2,5% cette année pour résister à l’inflation. Dans la chimie, l’industrie à l’hôtellerie-restauration, les fonctionnaires... Champagne!
PS: mais si tu veux tout de même demander une augmentation individuelle, tu peux apprendre à négocier sur la plateforme Plan Cash.
💰🐣Marche ou crève. D’après un rapport de Natixis, les inégalités de patrimoine ont fortement augmenté en 5 ans. En cause, la hausse du prix de tous les actifs dont on vient de parler. Le 1% des Français les plus riches détient plus de 27% du patrimoine. En parallèle, la proportion de personnes vivant sous le seuil de pauvreté a un peu augmenté.
😴💼Fainéants. D’après une étude de l’Institut Elabe et l’Unédic, le regard des Français sur les chômeurs et chômeuses est impitoyable. 48% de la population pense que les demandeurs d’emploi ne font pas vraiment d’efforts pour décrocher un poste. Problème, cette vision a une influence négative sur la santé mentale des chômeurs… Je prépare un podcast sur ces préjugés, sortie prévue fin janvier...
🦄😥Licornes phalliques. Même dans la tech, un secteur vieux d’à peine 25 ans, les femmes sont moins payées. D’après une étude du Galion project, le think tank des grosses start-up qui regroupe les 300 patron.ne.s français.es ayant levé plus de 3 millions d’euros, le salaire des fondateurs a augmenté de 30% depuis 2019. Soucis, le salaire médian des fondatrices est inférieur d’un tiers à celui de leurs confrères. Elles ont été moins augmentées pendant la crise. Cause probable, le montant des levées de fonds : plus de la moitié d’entre elles n’a pas dépassé les 5 millions.
💸Rends l’argent. Start-uppeuse en cours de levée ? Sachez que le magazine Challenges prépare en ce moment son dossier « les 100 start-up où investir », très suivi par les business angels et les VC (« les venture capitalists » pour les intimes). N’hésitez pas à candidater en remplissant le formulaire ici.
🤰🏻🤰🏽🤰🏿Maternalisme bienveillant. Quatre trentenaires et mères actives ont imaginé un "parental challenge" pour aider les entreprises à s'impliquer dans la parentalité de leurs salariés, et soutenir toutes les formes de familles des générations Y et Z à bénéficier de leurs droits. Un atout économique et d’image pour les premières signataires, principalement celles de la French tech.
🕵🏻♀️Making-of/👙les dessous de Plan Cash
Deux semaines sans vous, c’était beaucoup trop long. Surtout que l’enthousiasme est au rendez-vous : vous êtes aujourd’hui plus de 2 800 abonné.e.s à recevoir ce 3ème numéro. Au milieu de centaines de meufs inspirées de questions cruciales, je reconnais quelques noms de chercheuses féministes critiques sur le capitalisme et d’entrepreneures à succès en recherche de fonds. C’est à l’image du grand écart souhaité par Plan Cash pour ouvrir la conversation sur l’argent entre jeunes femmes et alliés. Petite pression je vous avoue…
D’autant que je « bootstrappe ». En langage start-up, cela veut dire que je me lance avec seulement mes propres ressources financières, sans revenu pour l’instant, mes compétences journalistiques et mon carnet de contacts. Je vais donc alterner entre version complète (conseils + édito) et revue de liens efficaces pour bien atterrir dans votre boîte mail tous les mercredis. Comme un bon « plan cul » on avait dit. On le tente ?
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👩🏻💻 Journaliste économique et féministe depuis 2010, je suis Léa Lejeune et j’ai travaillé à Libération, à Challenges et Nouvelles Ecoutes. Je ne suis ni “un lapin de 3 semaines” comme aimait m’appeler un ancien collègue de travail bien sexiste, ni une conseillère financière. 📖 En mars 2021, j’ai publié une enquête au Seuil Féminisme Washing : quand les entreprises récupèrent la cause des femmes, vous pouvez l’acheter ici sur Place des libraires.
❓“Ask Léa” sur toutes tes questions économiques et financières personnelles ici.
Pour me suivre sur les réseaux sociaux, rendez-vous sur Instagram sur @PlanCash_media et @Lea_Lejeune et sur Twitter @Lea_Lejeune.
Trop intéressant, mercii !! Je voudrais bien un petit point bitcoins and co, par où commencer etc!
Bonjour Léa, merci infiniment pour ce travail passionnant et tellement utile.
Je suis Tori Dunlap depuis quelques temps et je priais pour une version française (et si possible plus "engagée")... je suis absolument conquise. Pour tout dire, m'étant inscrite tardivement j'ai dévoré les trois premières newsletter d'un coup ! 😍
Côté finances, j'ai ouvert ma première assurance-vie en tout début d'année et je ne comprenais pas que toutes mes actions soient dans le rouge. Les décryptages de la bourse dans cette newsletter m'ont beaucoup éclairée (et rassurée). Encore merci !