👊 Entrepreneure, une opportunité pour se payer plus?

Et aussi inflation, crypto, SMIC, prix de l’électricité, trou de la Sécu, permis d’entrer en Bourse et SUV à Paris.

👊 Sommaire N°55 :

1. Entrepreneure, une opportunité pour gagner plus ?

2. Goodvest, la pub utile

3. Les 4 événements de la commu

4. 🐓 Les 8 actus à picorer : inflation, crypto, SMIC, prix de l’électricité, trou de la Sécu, permis d’entrer en Bourse et SUV à Paris.

   • La meuf de l’éco : les tribulations de Christine Lagarde

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💪 Entrepreneure, est-ce vraiment le bon plan pour se payer plus ?

I – Les femmes entreprennent plus, vraiment ?

Il fait de plus en plus rêver les femmes, souffle comme un vent de liberté, résonne avec le besoin d’indépendance et de maîtrise, le tout agrémenté d’un brin de vitesse et d’un soupçon de passion. Non, ce n’est pas le nouveau mec toxique, mais bien l’entrepreneuriat. Parmi les créateurs d’entreprises, on compte maintenant 37% de créatrices, d’après BPI France. Elles sont de plus en plus à choisir ce statut pour les raisons ci-dessus, ainsi que pour l’autonomie dans la gestion des horaires et l’équilibre vie privée-vie perso. Pour 24% d’entre elles, “augmenter ses revenus” est une des motivations au lancement. C’était d’ailleurs l’une des miennes puisque je stagnais à un salaire de journaliste trop serré pour vivre à Paris.

Trêve de mignoneries, l’entrepreneuriat n’est pas une recette magique, ni une façade glamour comme on voit sur Instagram. Nous, on le présente plutôt comme une succession d’emmerdes. Et un choix risqué, car il mène le plus souvent… à la faillite ! Selon l’Insee, 40% des PME ne franchiront pas le cap des cinq ans d’existence, 90% des start-ups vont se planter dans les cinq ans qui suivent leur création et seulement 36% des auto-entrepreneurs survivent encore au bout de trois ans. Alors avant de se lancer dans la course, il faut passer par un exercice de préparation mentale.

II – Quels types d’entreprise et avec quel argent ?

👩‍💻​👩🏻‍💻​👩🏾‍💻​ Surprise-surprise, ou pas, les entrepreneures constituent la majorité des très petites entreprises : 56% des créateurs d’entreprises individuelles, selon l’Insee. Plus l’entreprise grossit moins elles sont nombreuses, et les femmes à la tête des grosses ETI et PME françaises sont souvent des héritières d’entreprises familiales. Dans toutes les petites entreprises, elles trustent des secteurs précis, identifiés comme “féminins” : elles composent 75% des entrepreneurs dans la santé et le social, 70% dans les services à domicile, 50% dans l’enseignement. Une fois de plus, ce sont les secteurs qui sont les moins rémunérés. De façon contre-intuitive, elles sont même sous-représentées dans le e-commerce, où elles ne composent que 36% des chef.fe.s d’entreprises !

Sans surprise, les entrepreneures se lancent avec un capital de départ plus faible en moyenne. Et quand les start-uppeuses doivent passer par la case levée de fonds, elles galèrent bien plus, rappelle le baromètre Sista chaque année.

III – De salariée à entrepreneuse, une opportunité pour gagner plus ?

💸​ Hélas, l’entrepreneuriat n’est pas vraiment une technique qui marche pour s’augmenter rapidement. Cela s’explique en partie par les secteurs choisis et les taille et statut de la société. Ainsi 30% des femmes à leur compte gagnent moins d’un demi-SMIC. Pour les e-commerçantes, c’est un poil mieux : elles gagnent pourtant 20% de moins que leurs collègues masculins. Enfin, les free-lance qui ont opté pour un tarif journalier touchent 18% de moins que les hommes du même domaine. Pour que l’entreprise perdure dans le temps, il faut pourtant que l’entreprise fasse du chiffre d’affaires, mais aussi que sa patronne soit dans de bonnes conditions psychologiques et économiques pour continuer à s’investir…

Le principal soutien discret de l’entrepreneuriat en France est bien Pôle Emploi ou France Travail : les ancien.ne.s salarié.e.s en reconversion entrepreneuriale se reposent sur les allocations, le temps de s’autoriser le versement d’un salaire en bonne et due forme. Mais il faut y penser dès le début : qu’en sera–t-il au moment de la fin de droits, souvent au bout des 18 mois ?

💸​ Dès le premier mois d’exercice, calculez les chiffres incontournables. De combien sont vos frais et dépenses fixes, ceux qui permettent à votre entreprise de tourner ou produire ? De combien avez-vous besoin pour vivre au quotidien, c’est-à-dire quelles sont vos dépenses incompressibles ? Loyer, enfants à charge ou dépenses partagées avec le ou la conjointe, plus vos charges sont importantes, plus entreprendre représente un risque pour vous. Vous devez ensuite déterminer le juste tarif en prenant en compte votre expérience dans le domaine et l’importance du problème que vous réglez pour votre client. Les entrepreneures ont plus de mal à déterminer leur valeur : même les fondatrices de start-ups se payent moins que leurs confrères, d’après Le Galion. Vous avez du mal à le déterminer ? 👩🏻‍🏫​ Voici la formation Made in Plan Cash “Fixer et négocier vos tarifs en tant qu’indépendante”, dispo en replay sur plancash.fr

IV – Quels outils utiliser pour lancer/développer sa boîte ?

Toute personne qui souhaite se reconvertir dans l’entrepreneuriat en milieu de carrière n’a pas forcément les moyens de s’endetter de 98 000€ pour un MBA à HEC-Entrepreneurs. Elle apprend une partie sur le tas, se fait aider sur le reste, puis se forme sur des points techniques. Voilà pourquoi Plan Cash a recensé une partie des ressources utiles ici :

• “S’entourer d’un bon comptable et d’une bonne avocate”. C’est l’un des meilleurs conseils entrepreneuriaux qui m’ont été donnés. Il vient de l’entrepreneuse dans la com’, média et RSE Élise Goldfarb, qui a monté sa boîte très jeune, en se positionnant sur plusieurs fronts, et qui gagne déjà bien sa vie. Ce sont les deux personnes qui vont nous simplifier ou compliquer la vie.

• Continuer à se former régulièrement, à apprendre des expériences des autres. Une personne qui n’a jamais entrepris et se pose des questions très concrètes trouvera les réponses dans Backpack, le guide de l’entrepreneuriat réédité chaque année par le média spécialisé Maddyness. Ou encore La méthode LiveMentor : 12 étapes pour libérer l'entrepreneur qui est en vous, écrit par un des cofondateurs de la plateforme d’éducation Alexandre Dana. La BPI a mis à disposition en ligne gratuitement son Guide pratique du créateur.

  🎙️ Si la lecture n’est pas notre fort et que l’on souhaite apprendre par les histoires, autant se tourner vers le podcast. Comme le podcast de Pauline Laigneau, la fondatrice du joaillier Gemmyo, les conseils concrets de l’influenceuse The BBoost dans J’peux pas j’ai business, Les Locomotives de Sandra Verger, Legend Ladies, le format intimiste de Laura Lesueur qui invite de nombreuses entrepreneuses à son micro. On a repéré The Storyline sur le marketing, la pub et le storytelling ou encore J’aime la paperasse et Voies de comptable sur ce qui me provoque des urticaires. Et Dans la tête d’un CEO, un incontournable animé par un homme pour changer.

• 🚀 Se focaliser sur la croissance de sa clientèle et de son chiffre d’affaires. On peut faire grossir la liste de ses client.e.s potentielles, les fameux “prospects” grâce aux réseaux sociaux, à une newsletter, à des passages médias, des réseaux de femmes entrepreneures, des réseaux et évènements sectoriels où sont présents nos clients idéaux. Mais il faut que cela reste un levier d’acquisition et non un moyen de flatter l’égo ! Beaucoup d’entrepreneur.e.s courent après les articles, les plateaux télés, sont régulièrement en train de frimer sur LinkedIn. Cela donne une impression de réussite, mais pour une jeune entreprise, ce qui compte ce sont les clients et l’argent qui rentre. Ne vous fiez jamais à l’impression donnée sur les réseaux sociaux. D’ailleurs, si vous devez rejoindre un réseau d’entrepreneur.e.s ou faire appel au service d’un.e coach, choisissez celles et ceux qui se concentrent sur le business et le chiffre d’affaires, pas le “mindset”. L’état d’esprit, c’est comme l’appétit, il vient au fur et à mesure. Par contre, un chiffre d’affaires trop faible vous contraindra à déposer le bilan.

• 🏆 Décrocher des Prix pour l’argent, l’accompagnement (via un incubateur) ou la visibilité. Ils sont aujourd’hui des dizaines à cibler les femmes qui entreprennent dans la tech ou le commerce, montés par des grandes entreprises comme Orange ou la BNP, des fondations comme Cartier, des marques comme Bold du champagne Veuve Clicquot, des régions, CCI ou associations comme Force femmes. Ils rapportent plus ou moins, selon le concours, et sont assez chronophages à gérer à cause des nombreux dossiers à préparer. C’est donc une question d’arbitrage : vais-je postuler seulement à ceux qui offrent de l’argent à la clef ? Ou une place dans un incubateur ? Pour une jeune TPE, une aide de la région comme Innov’Up représente un gain important. Pour une start-up, la bourse French Tech est un “must-have”. Mais un Prix qui offre quelques milliers d’euros et de la visibilité est souvent une perte de temps sèche. Voici le guide de la BPI des Prix et concours pour l’entrepreneuriat féminin, celui très complet de la plateforme Eldorado, et celui du ministère de l’Économie.

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Goodvest propose l’assurance-vie et le Plan Epargne Retraite (PER) les plus responsables du marché depuis 2021. Grâce à sa méthode de sélection des fonds, entreprises et ETF, plus exigeante que les labels, Goodvest exclut les énergies fossiles, les mauvais traitements humains, l'industrie de l'armement, du tabac… et donc les plus gros émetteurs de carbone. Goodvest ne construit que des portefeuilles d’actions et d’obligations qui ne dépassent pas les 2° de réchauffement climatique, conformément à l'Accord de Paris. Et dans des thèmes comme la transition énergétique, les forêts ou l’accès à l’eau. Cette start-up fintech, assurée par Generali, est là pour durer : elle vient de lever 10 millions d’euros pour élargir son offre !

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❣️​💔​ Formation spéciale Saint-Valentin. Parler d’argent en couple, ce ne serait pas romantique... Pourtant ce tabou appauvrit les femmes et enrichit les hommes dans le couple hétéro. 59% des couples d’actifs, tous âges confondus, mettent leur argent en commun, mais les femmes ont un plus petit salaire que ces messieurs et un patrimoine plus mince. Leurs revenus dégringolent de 28% après la séparation… Il est temps d’anticiper les bons moments, comme les galères, car on ne vit pas d’amour et d’eau fraîche. Et quand on aime, on compte. Inscrivez-vous dès maintenant à l’atelier animé par Morgane Dion et Léa Lejeune, qui partageront leurs pistes pour ouvrir la conversation sur l’argent dans un couple, ainsi que les bons réflexes et outils pratiques à mettre en place pour assurer une répartition la plus juste possible.

💸 Le 9 février, Léa Lejeune fera partie des formatrices lors de la masterclass business du Madame Figaro sur le thème “Placer son argent tôt pour gagner en liberté”. Inscriptions ici. Plus notre interview récente pour madamefigaro.fr.

🤶​​👵🏾 Save the date, pour la formation “Héritage et transmission - Compenser l’inégalité des mécanismes familiaux” avec notre CGP Sigourney, le 29 février. Au programme, le fonctionnement de l'héritage en France, la répartition entre époux.se et enfants, les dons du vivant et des astuces (légales) pour payer moins d'impôts sur les successions autant qu’éviter les querelles familiales. Les inscriptions sont ouvertes ici. 

🎙️ C’est reparti pour la nouvelle saison de Point de suspension(s), le podcast de l’Unedic sur le futur du travail, animé par votre serviteuse, Léa Lejeune ! Dans ce 1er épisode de la saison, je reçois Lucile Desmoulins, maîtresse de conférences en sciences de l’Information à Gustave Eiffel et chercheuse au Dicen pour parler de “La voix handicapée : un frein pour faire carrière en entreprise ?” On y parle handicap en général puis on se concentre sur l’intégration des personnes bègues et aphasiques. Est-ce que les entreprises en font assez pour ces personnes ? Sont-elles conscientes du rôle majeur qu’elles attribuent à la voix ? Réponse ici.

🙏🏻​🙏🏾🛒 Hallelujah, mes sœurs. L’inflation a enfin ralenti au mois de janvier à 3,1% sur un an en France, selon l’Insee, contre 3,7% en décembre !

​🛒​🇺🇲​ No récession aux USA. Contrairement aux prédictions, la croissance américaine a atteint 2,5% en 2023 avec un pic au dernier trimestre, bien au-dessus de la nôtre. C’est surprenant car après la pandémie, la banque centrale américaine, aka la Fed, avait monté les taux directeurs très vite et très fort. La raison de ce coup de boost ? La consommation des ménages a continué à augmenter grâce au plein-emploi, à la hausse des salaires, ainsi qu’à l’IRA, le plan de relance de l’économie en faveur d’une relocalisation sur le territoire américain. Du coup, la confiance des ménages a bondi de 29% en 2 mois, alors que la nôtre est en berne. C’est ce qu’explique la newsletter Meilleurtaux, dont on ne partage pas les éloges sans nuance du modèle américain, une cata pour la redistribution des richesses avec de nombreux exclus. “Les salaires, la richesse et l’emploi sont plus élevés aujourd’hui qu’ils ne l’étaient avant la pandémie. C’est une bonne nouvelle pour les familles et travailleurs américains. Cela représente trois années consécutives de croissance de l’économie sous ma direction”, se vante le président Joe Biden. Seul bémol, l’investissement n’a progressé que très faiblement.

💎​ Crypto-féminisme. Pourquoi est-il important d’inclure les femmes dans les débats sur les cryptos et le web 3 ? C’était la question posée la semaine dernière à une table ronde organisée par l’entreprise Coinhouse qui ne compte que 10% de femmes dans ses client.e.s mais lance tout un programme pour changer ça, dont ce livre blanc. La plateforme eToro rapporte dans une étude que 34% des femmes qui investissent possédaient des cryptos fin 2022, qu’elles sont des meilleures “holdleuses” face aux fluctuations du marché. Mais BFM Crypto regrette que l’écart se creuse dans l’entrepreneuriat : seulement 27 entreprises sur les 196 répertoriées au sein de l’Association des actifs numériques (Adan) sont dirigées par des femmes.

​💸​💼 No cash in job. Il n’y a jamais eu autant de gens payés au salaire minimum, le nombre de personnes a augmenté de 50% en deux ans ! Hors agriculteurs, un.e travailleur.se sur cinq est payé au SMIC. En cause ? Les petits salaires n’augmentent pas, surtout ceux tributaires des accords de branches entre patronat et syndicats, alors que le SMIC est lui indexé sur l’inflation. Peut-être plus pour longtemps car Emmanuel Macron souhaite y remédier en réformant les allègements de charges sur les bas salaires. Il rêve d'un Acte 2 de la réforme du marché du travail avec le “plein-emploi” en ligne de mire (environ 5% de chômage). Au programme, encore flou, la libéralisation de nouveaux secteurs économiques, le maintien des “primes Macron”, et “que le travail reste mieux rémunéré” que l’inactivité. Ainsi, le versement du RSA sera bientôt conditionné à 15 heures d’activités partout en France (immersion en entreprise, associatif, passage du permis, etc.)

💡🔋​Des étincelles. Pas de bol, la hausse du prix de l’électricité devrait atteindre 9,8% pour le tarif “heures pleines-heures creuses” en février. Une décision gouvernementale liée à la fin du bouclier tarifaire. Ils ont fait des calculs personnalisés : pour une célibataire chauffée à l’électricité comme moi, c’est 8,30€ d’augmentation par mois.

🕳️​👩🏻‍⚕️ Trou de la Sécu. Un des objectifs prioritaires du Premier ministre Gabriel Attal va être de reboucher le trou, c’est ce qu’on peut déduire de son discours de politique générale à l’Assemblée nationale le 30 janvier. Il a prévu une hausse nette de la franchise médicale, soit 1€ à verser de notre poche pour chaque médicament acheté, quelle que soit la prise en charge de la mutuelle. Les patients mal élevés devront payer le prix d’une consultation quand ils posent un lapin au médecin. ​🐰 Suites de la loi Immigration, les médecins étrangers qui travaillent en France seront enfin régularisés pour faire face à la pénurie, mais l’Aide médicale d’État (AME) sera tout de même réformée. Pour aider les plus jeunes, Attal a prévu une réforme du dispositif de remboursement “mon soutien psy” et le recrutement de nombreuses infirmières scolaires. Des petites réformes pour colmater les trous sans grand chamboulement.

🗳️🚘​​ Au parking, les grosses bagnoles ! La mairie de Paris organise ce dimanche 4 février un vote sur la place des SUV dans la ville. Les SUV sont les genre de 4x4 qui n’en sont pas mais prennent autant de place. 61% des Parisien.ne.s se disent favorables à un tarif de stationnement plus cher pour les véhicules “lourds, polluants et encombrants”, d’après Opinion Way. Les infos pour aller voter ici.

💩​🚫​📺​🎙️​Divertissements en danger. Canal+ a le feu vert pour racheter la plateforme de streaming vidéo d’Orange OCS. Cela pourrait être une bonne nouvelle pour maintenir OCS et ses programmes tels quels. Mais les chaînes dépendront du groupe Vivendi de Vincent Bolloré, connu pour son conservatisme et son intrusion dans les programmes et dans le bouquin OCS, il y a les séries olé-olé de la chaîne américaine HBO… Ce n’est pas mieux dans nos oreilles, alors que les acteurs du podcast français subissent des restructurations, le marché se casse la figure aux Etats-Unis, remarque ironiquement Techtrash.

💰​ Permis de boursicoter. Tous les particuliers ont-ils vraiment besoin d’un.e conseillèr.e en patrimoine pour investir en Bourse ? C’est la question que s’est posé Matthias Baccino dans le “bullshitomètre” sur BFM Business. Pour lui non, c’est même “contre-productif” pour pas mal de gens, car les conseillers vendent les produits de leur banque ou cabinets quand ils sont commissionnés sans grande objectivité. Parce que les frais rognent la rentabilité des investissements : les Français.es payent 94 milliards d’euros de frais par an ! Le chroniqueur prône l’éducation financière comme on apprend à conduire avant de se lancer en solo, à l’image des jeunes investisseurs et investisseuses depuis la pandémie. Avec les nouveaux outils financiers (applications de comptes-titres, achat d’ETF), il est possible d’investir sur le long terme et sans trader. Qu’en pensez-vous les PCR ?

​👱🏼‍♀️🏦🏠​ ​La meuf de l’éco. Coup dur pour Christine Lagarde, plus de 50% des équipes de la Banque centrale européenne (BCE) pensent que sa performance est “mauvaise”. C’est donc la présidence de l’institution la moins populaire après Jean Claude Trichet (14,5% d’opinions défavorables). On lui reproche ses déclarations trop politiques (quand elle alerte contre le danger que représente la réélection de Donald Trump), ou de ne pas être économiste de formation. M’enfin, on sent un peu de sexisme là-dedans, elle n’est pas la seule, il y a aussi un conseil exécutif dans lequel les équipes n’ont “pas confiance” non plus. Christine Lagarde a mis fin à la hausse des taux directeurs, ceux qui régissent les emprunts accordés par les banques, mais elle n’a pas annoncé de baisse pour autant !